C’est ce vendredi 21 juillet que sera donné le coup d’envoi de la 8e édition des Jeux de la Francophonie à Abidjan, en Côte d’Ivoire. Un événement d’envergure internationale préparé à la perfection par le pays hôte qui n’a pas lésiné sur les moyens financiers, matériels et humains pour relever ce grand défi.
![Editorial : Abidjan, capitale de la Francophonie Editorial : Abidjan, capitale de la Francophonie](http://www.diasporas-news.com/photo/art/default/15728475-20874417.jpg?v=1500116380)
Le Chef de l’Etat en personne, Alassane Ouattara, et l’ensemble de son gouvernement, s’y sont investis sans relâche dès que la candidature de la Côte d’Ivoire a été retenue le 15 mars 2013. Cela fait donc quatre années que le pays organisateur se prépare à accueillir la 8e édition de ces jeux emblématiques.
En effet, pour décrocher son précieux ticket, Abidjan qui était dans le starting-block avec Ndjamena (Tchad) avait présenté un dossier en béton qui a convaincu les membres du Comité international et le Conseil Permanent de la Francophonie. Abidjan avait fait jouer ses atouts inégalables de ville cosmopolite dotée d’infrastructures modernes adaptées à l’organisation de ce type de rencontre.
Il est vrai qu’après le succès de la 7e édition de Nice (France) en 2013, la barre est mise très haut. La capitale économique ivoirienne devra démontrer qu’elle est capable d’offrir une organisation parfaite et une fête inoubliable à toute la francophonie.
Robert Beugré Mambé, ministre auprès du président de la République et par ailleurs Gouverneur du district d’Abidjan, cheville ouvrière de l’organisation de ces jeux, a donné le gage que tout est fin prêt pour accueillir la forte affluence de visiteurs qui arrivent. En effet, ces compétitions sportives et culturelles vont réunir pendant dix jours d’affilé les représentants de près de 80 Etats et de gouvernements, 54 délégations participantes, 4000 athlètes et artistes, 1000 journalistes, 500 000 spectateurs et 500 millions de téléspectateurs.
« Les travaux sont quasiment achevés », a assuré le ministre gouverneur en connaissance de cause des dégâts causés par les pluies diluviennes qui se sont abattues ces derniers jours sur la ville d’Abidjan.
Le premier défi majeur pour les autorités ivoiriennes sera de réussir à transporter, héberger, nourrir et garantir un beau spectacle durant les dix jours à tous ces milliers de visiteurs qui arrivent des quatre coins du monde.
Le second défi est d’ordre sécuritaire. Après l’attentat perpétré par des djihadistes dans une des plages de la station balnéaire de Grand Bassam très fréquentée par les touristes occidentaux le 13 mars 2016, la psychose de la menace terroriste demeure dans les esprits. Les autorités ont mis les bouchées doubles pour assurer la sécurité de tous.
S’agissant maintenant des mutineries militaires à répétition qui ont failli compromettre tous les efforts consentis pour stabiliser ce pays qui sort d’une décennie de crise sociopolitique et militaire, la même assurance d’un retour au calme a été donnée.
« Je voudrais rassurer tout l’espace francophone des dispositions prises par l’Etat de Côte d’Ivoire pour garantir la sécurité de tous les participants, de nos partenaires », avait déclaré à son tour le ministre de la Culture et de la Francophonie Maurice Kouakou Bandaman.
Organisés tous les quatre ans, ces jeux se présentent comme un des rares moments récréatifs pour les dirigeants et les 274 millions de personnes partageant la langue française. Du 21 au 30 juillet, l’on espère que l’actualité politique, économique et diplomatique sera mise, un tant soit peu, en sommeil, pour laisser place aux Jeux.
Pour la Côte d’Ivoire, il n’est pas question de commettre le moindre faux pas ou du moins de laisser s’infiltrer le moindre incident qui viendrait gâcher la fête et donner la mauvaise image d’un pays en pleine reconstruction.
A titre de rappel, avant Abidjan, les Jeux de la Francophonie avaient été organisés respectivement à Rabat et Casablanca (Maroc, 1989), Paris (France, 1994), Antananarivo (Madagascar, 1997), Ottawa et Hull (Canada, Canada-Québec, 2001), Niamey (Niger, 2005), Beyrouth (Liban, 2009) et Nice (France, 2013).
Clément Yao
Paru dans le Diasporas-News n°87 de Juillet-Août 2017
En effet, pour décrocher son précieux ticket, Abidjan qui était dans le starting-block avec Ndjamena (Tchad) avait présenté un dossier en béton qui a convaincu les membres du Comité international et le Conseil Permanent de la Francophonie. Abidjan avait fait jouer ses atouts inégalables de ville cosmopolite dotée d’infrastructures modernes adaptées à l’organisation de ce type de rencontre.
Il est vrai qu’après le succès de la 7e édition de Nice (France) en 2013, la barre est mise très haut. La capitale économique ivoirienne devra démontrer qu’elle est capable d’offrir une organisation parfaite et une fête inoubliable à toute la francophonie.
Robert Beugré Mambé, ministre auprès du président de la République et par ailleurs Gouverneur du district d’Abidjan, cheville ouvrière de l’organisation de ces jeux, a donné le gage que tout est fin prêt pour accueillir la forte affluence de visiteurs qui arrivent. En effet, ces compétitions sportives et culturelles vont réunir pendant dix jours d’affilé les représentants de près de 80 Etats et de gouvernements, 54 délégations participantes, 4000 athlètes et artistes, 1000 journalistes, 500 000 spectateurs et 500 millions de téléspectateurs.
« Les travaux sont quasiment achevés », a assuré le ministre gouverneur en connaissance de cause des dégâts causés par les pluies diluviennes qui se sont abattues ces derniers jours sur la ville d’Abidjan.
Le premier défi majeur pour les autorités ivoiriennes sera de réussir à transporter, héberger, nourrir et garantir un beau spectacle durant les dix jours à tous ces milliers de visiteurs qui arrivent des quatre coins du monde.
Le second défi est d’ordre sécuritaire. Après l’attentat perpétré par des djihadistes dans une des plages de la station balnéaire de Grand Bassam très fréquentée par les touristes occidentaux le 13 mars 2016, la psychose de la menace terroriste demeure dans les esprits. Les autorités ont mis les bouchées doubles pour assurer la sécurité de tous.
S’agissant maintenant des mutineries militaires à répétition qui ont failli compromettre tous les efforts consentis pour stabiliser ce pays qui sort d’une décennie de crise sociopolitique et militaire, la même assurance d’un retour au calme a été donnée.
« Je voudrais rassurer tout l’espace francophone des dispositions prises par l’Etat de Côte d’Ivoire pour garantir la sécurité de tous les participants, de nos partenaires », avait déclaré à son tour le ministre de la Culture et de la Francophonie Maurice Kouakou Bandaman.
Organisés tous les quatre ans, ces jeux se présentent comme un des rares moments récréatifs pour les dirigeants et les 274 millions de personnes partageant la langue française. Du 21 au 30 juillet, l’on espère que l’actualité politique, économique et diplomatique sera mise, un tant soit peu, en sommeil, pour laisser place aux Jeux.
Pour la Côte d’Ivoire, il n’est pas question de commettre le moindre faux pas ou du moins de laisser s’infiltrer le moindre incident qui viendrait gâcher la fête et donner la mauvaise image d’un pays en pleine reconstruction.
A titre de rappel, avant Abidjan, les Jeux de la Francophonie avaient été organisés respectivement à Rabat et Casablanca (Maroc, 1989), Paris (France, 1994), Antananarivo (Madagascar, 1997), Ottawa et Hull (Canada, Canada-Québec, 2001), Niamey (Niger, 2005), Beyrouth (Liban, 2009) et Nice (France, 2013).
Clément Yao
Paru dans le Diasporas-News n°87 de Juillet-Août 2017