Abidjan abrite du 21 au 30 juillet prochains les 8es Jeux de la Francophonie. À quelques jours la cérémonie d’ouverture, votre magazine fait le point avec M. Mahaman Lawan Sériba, Directeur du Comité International des Jeux.
Diasporas-News : Nous sommes à quelques jours de l’ouverture officielle des Jeux de la Francophonie. Etes-vous fin prêts pour cette fête du monde francophone ?
Mahaman Lawan Sériba : Dire que tout est fin prêt serait très prétentieux de ma part. Néanmoins, nous avons fait le maximum pour que les Jeux se déroulent dans les meilleures conditions possibles. Et nous avons travaillé d’arrache-pied pour que ce soit une réussite. Certes, il y aura toujours quelques ajustements à faire ici ou là, mais nous avons fait avons le maximum pour offrir aux Ivoiriens et aux hôtes de la Côte d’Ivoire, les meilleures conditions qui soient. Depuis 4 ans que nous travaillons sur l’organisation des Jeux à Abidjan, nous avons fait énormément de choses. C’est quand même un événementiel qui met en compétitions les jeunes de 84 pays issus de la Francophonie, avec 12 compétitions sportives et 9 culturelles, donc 21 activités. Je peux juste dire que les Jeux se dérouleront dans de bonnes conditions. Les 15 sites qui vont accueillir les compétiteurs mettent la dernière main à leurs toilettes. Et la bonne nouvelle, c’est que ces sites seront légués au pays. J’en profite pour saluer et remercier chaleureusement les autorités de la Côte d’Ivoire, avec en premier lieu, le président Alassane Ouattara qui n’a pas ménagé ses efforts, ainsi que le Vice-président, le Premier ministre, le ministre Robert Beugré Mambé et ses équipes qui ont vraiment œuvré à la bonne tenue de la manifestation. Je dirai donc que nous aurons des jeux de qualité, joyeux et populaires grâce aux infrastructures de belle facture qui existent et de la main-d’œuvre de qualité. Les Jeux seront vus par près de 500 millions de téléspectateurs, contre 250 millions pour les derniers Jeux de Nice. Les satellites de diffusion sont prêts. Nous allons mêler sport, culture et tourisme pour que nos invités soient heureux.
D-N : Quelle sera la particularité du rendez-vous d’Abidjan ?
M.L.S : Chaque édition des Jeux a sa spécificité. Ceux d’Abidjan ont lieu dans une capitale (capitale économique NDLR), ce qui est déjà une particularité. Nous plaçons ces Jeux sous le signe de la convivialité et de la joie, tout comme Abidjan est une ville qui respire la joie et la bonne humeur. L’autre particularité, c’est que cette manifestation sera moderne et écologique, avec des fans zones dans les quartiers. Il y a une unité des lieux, aussi bien de compétitions que d’hébergement, ce qui rendra les choses plus agréables. Sur les 84 pays membres, il y a une soixantaine qui viendra, c’est un record ! L’image de la Côte d’Ivoire en ressortira plus grande et plus belle. Pour la diffusion, imaginez 60 heures de diffusion par jour avec des directs et des résumés. Nous sommes le seul événement francophone à réussir une telle prouesse, et la Côte d’Ivoire sera le centre de la francophonie. L’OIF est vraiment outillée et qualifiée pour ce genre d’organisation. Faire les Jeux après les événements tragiques qui ont eu lieu en Côte d’Ivoire, c’est un vrai symbole !
D-N : Même si on sait qu’il n’y a pas de risque 0, et avec les récents événements qu’a connus la Côte d’Ivoire, pouvez-vous assurer les participants et les spectateurs que leur sécurité sera garantie ?
M.L.S : C’est vrai qu’il n’y a pas de risque 0. Les jeunes gens que nous faisons déplacer sur Abidjan doivent venir, séjourner et rentrer chez eux en paix. Les autorités ivoiriennes ont pris toutes les dispositions au niveau de la sécurité. Nous allons même demander la bénédiction des mânes des ancêtres et des autorités traditionnelles de la ville pour que tout se déroule dans les meilleures conditions. Nous avons étroitement travaillé avec des experts en sécurité pour que les actions soient coordonnées et efficaces. De nombreux pays amis tels que la France et le Canada se sont aussi impliqués pour aider la Côte d’Ivoire au niveau de la sécurité.
D-N : Un appel à lancer ?
M.L.S : Nous sommes très heureux de voir la Côte d’Ivoire accueillir les Jeux après ce que le pays a traversé. C’est une opportunité extraordinaire pour ce pays qui a été meurtri. Nous souhaitons que la solidarité, la diversité, l’excellence et l’amitié soient les maitres mots de ces Jeux. Que l’élite sportive et culturelle du monde francophone soit heureuse de ces Jeux. Il y aura 700 médailles à distribuer et nous souhaitons le meilleur à tous les participants ! Les Jeux sont une chance, aux jeunes de la saisir. Que les Ivoiriens sortent nombreux pour contribuer à la réussite de ces Jeux de la Francophonie !
Propos recueillis par Malick Daho
Envoyé Spécial à Abidjan
Paru dans le Diasporas-News n°87 de Juillet-Août 2017
Mahaman Lawan Sériba : Dire que tout est fin prêt serait très prétentieux de ma part. Néanmoins, nous avons fait le maximum pour que les Jeux se déroulent dans les meilleures conditions possibles. Et nous avons travaillé d’arrache-pied pour que ce soit une réussite. Certes, il y aura toujours quelques ajustements à faire ici ou là, mais nous avons fait avons le maximum pour offrir aux Ivoiriens et aux hôtes de la Côte d’Ivoire, les meilleures conditions qui soient. Depuis 4 ans que nous travaillons sur l’organisation des Jeux à Abidjan, nous avons fait énormément de choses. C’est quand même un événementiel qui met en compétitions les jeunes de 84 pays issus de la Francophonie, avec 12 compétitions sportives et 9 culturelles, donc 21 activités. Je peux juste dire que les Jeux se dérouleront dans de bonnes conditions. Les 15 sites qui vont accueillir les compétiteurs mettent la dernière main à leurs toilettes. Et la bonne nouvelle, c’est que ces sites seront légués au pays. J’en profite pour saluer et remercier chaleureusement les autorités de la Côte d’Ivoire, avec en premier lieu, le président Alassane Ouattara qui n’a pas ménagé ses efforts, ainsi que le Vice-président, le Premier ministre, le ministre Robert Beugré Mambé et ses équipes qui ont vraiment œuvré à la bonne tenue de la manifestation. Je dirai donc que nous aurons des jeux de qualité, joyeux et populaires grâce aux infrastructures de belle facture qui existent et de la main-d’œuvre de qualité. Les Jeux seront vus par près de 500 millions de téléspectateurs, contre 250 millions pour les derniers Jeux de Nice. Les satellites de diffusion sont prêts. Nous allons mêler sport, culture et tourisme pour que nos invités soient heureux.
D-N : Quelle sera la particularité du rendez-vous d’Abidjan ?
M.L.S : Chaque édition des Jeux a sa spécificité. Ceux d’Abidjan ont lieu dans une capitale (capitale économique NDLR), ce qui est déjà une particularité. Nous plaçons ces Jeux sous le signe de la convivialité et de la joie, tout comme Abidjan est une ville qui respire la joie et la bonne humeur. L’autre particularité, c’est que cette manifestation sera moderne et écologique, avec des fans zones dans les quartiers. Il y a une unité des lieux, aussi bien de compétitions que d’hébergement, ce qui rendra les choses plus agréables. Sur les 84 pays membres, il y a une soixantaine qui viendra, c’est un record ! L’image de la Côte d’Ivoire en ressortira plus grande et plus belle. Pour la diffusion, imaginez 60 heures de diffusion par jour avec des directs et des résumés. Nous sommes le seul événement francophone à réussir une telle prouesse, et la Côte d’Ivoire sera le centre de la francophonie. L’OIF est vraiment outillée et qualifiée pour ce genre d’organisation. Faire les Jeux après les événements tragiques qui ont eu lieu en Côte d’Ivoire, c’est un vrai symbole !
D-N : Même si on sait qu’il n’y a pas de risque 0, et avec les récents événements qu’a connus la Côte d’Ivoire, pouvez-vous assurer les participants et les spectateurs que leur sécurité sera garantie ?
M.L.S : C’est vrai qu’il n’y a pas de risque 0. Les jeunes gens que nous faisons déplacer sur Abidjan doivent venir, séjourner et rentrer chez eux en paix. Les autorités ivoiriennes ont pris toutes les dispositions au niveau de la sécurité. Nous allons même demander la bénédiction des mânes des ancêtres et des autorités traditionnelles de la ville pour que tout se déroule dans les meilleures conditions. Nous avons étroitement travaillé avec des experts en sécurité pour que les actions soient coordonnées et efficaces. De nombreux pays amis tels que la France et le Canada se sont aussi impliqués pour aider la Côte d’Ivoire au niveau de la sécurité.
D-N : Un appel à lancer ?
M.L.S : Nous sommes très heureux de voir la Côte d’Ivoire accueillir les Jeux après ce que le pays a traversé. C’est une opportunité extraordinaire pour ce pays qui a été meurtri. Nous souhaitons que la solidarité, la diversité, l’excellence et l’amitié soient les maitres mots de ces Jeux. Que l’élite sportive et culturelle du monde francophone soit heureuse de ces Jeux. Il y aura 700 médailles à distribuer et nous souhaitons le meilleur à tous les participants ! Les Jeux sont une chance, aux jeunes de la saisir. Que les Ivoiriens sortent nombreux pour contribuer à la réussite de ces Jeux de la Francophonie !
Propos recueillis par Malick Daho
Envoyé Spécial à Abidjan
Paru dans le Diasporas-News n°87 de Juillet-Août 2017