Plusieurs dizaines de milliards de dollars : dans certains pays d'Afrique, le commerce international clandestin des matières premières représente jusqu'aux deux tiers des exportations. Telle est la conclusion d'un rapport de la Conférence des Nations unies sur le commerce et le développement (Cnuced).
Publiée en marge de sa 14e session, qui s’est tenue à Nairobi au Kénya du 17 - 22 juillet 2016
cette étude porte sur quatre pays d'Afrique (Nigeria, Côte d'Ivoire, Zambie et Afrique du Sud), ainsi que sur le Chili. L’étude s’est intéressée aux fausses factures dans l’import-export de matières premières. Les principaux maux se résument en contrebande, évasion fiscale, limitation des taxes douanières, contournement des lenteurs administratives. Résultat : jusqu’à deux tiers de recettes et de taxes échappent aux pays exportateurs.
Paascal BOUA
cette étude porte sur quatre pays d'Afrique (Nigeria, Côte d'Ivoire, Zambie et Afrique du Sud), ainsi que sur le Chili. L’étude s’est intéressée aux fausses factures dans l’import-export de matières premières. Les principaux maux se résument en contrebande, évasion fiscale, limitation des taxes douanières, contournement des lenteurs administratives. Résultat : jusqu’à deux tiers de recettes et de taxes échappent aux pays exportateurs.
Paascal BOUA