Les thèses qui se développent autour de cette question sont nombreuses. Il en existe de très sérieuses qui tentent de donner des explications plausibles à ce qui arrive à notre monde. A l’inverse, il existe aussi des thèses basées sur l’intuition ou du moins sur des données spirituelles qui font croire que la vérité se trouve dans une boule de cristal. Nous nous garderons de faire le débat de ces deux courants de pensée.
Depuis quelques années, force est de constater que le monde est en guerre contre un même et un seul ennemi qui s’appelle Daech ou Organisation Etat islamique (OEI) ou encore Etat islamique (EI). Le président français François Hollande n’a peut-être pas tort de dire que « le terrorisme islamiste a déclaré la guerre à la France, à l’Europe et au monde entier. »
En effet, en remontant l’échelle du temps, il y a eu un certain 11 septembre 2001, date fatidique qui marque le début du commencement de la déclaration de guerre du terrorisme islamique au monde.
Le 11 septembre 2001, les Etats Unis étaient touchés par une vague d’attentats terroristes, sans précédent, visant plusieurs points névralgiques de son territoire. Jamais, le pays le plus puissant au monde n’avait été directement touché sur son sol par l’ennemi. Un ennemi qui avait été identifié, à cette époque, comme un certain Ben Laden et son organisation terroriste Al Qaïda.
Pour l’anéantir, les Américains avaient embarqué leurs alliés dans une croisade baptisée « la coalition du bien contre le mal ». Le monde occidental est donc parti en guerre contre l’Irak de Saddam Hussein, accusé d’être de connivence avec Ben Laden. Des tonnes de bombes ont été larguées sur ce pays et des troupes au sol ont été déployées jusqu’à ce que mort s’en suive. In fine, les deux ennemis et leurs thuriféraires ont été neutralisés dans un espace de temps certes décalé sans pour autant que la menace terroriste s’estompe. A preuve, le monde n’est toujours pas en paix. Au contraire, l’on venait d’ouvrir la boîte de Pandore.
Comme l’Hydre de Lerne, créature monstrueuse de la mythologie grecque possédant plusieurs têtes lui donnant un pouvoir d’immortalité, lorsque celles-ci sont tranchées, elles se régénèrent doublement. Eh bien ! L’ennemi commun contre lequel le monde entier est en guerre depuis bientôt une quinzaine d’années est toujours vivant et menaçant.
Aujourd’hui, aucun continent, aucun pays, puissant, soit-il, n’est à l’abri du danger quasi permanent. Le monde est en état de choc et en état d’alerte attentat à son niveau le plus élevé. L’Organisation Etat Islamique gagne du terrain et est omniprésente. Le danger est permanent et la psychose s’installe au point de changer nos habitudes comme en temps de guerre. Nos pays se barricadent et les dispositions sécuritaires les plus sophistiquées, à la limite de la paranoïa, sont prises. Nous nous rendons compte à quel point nous sommes vulnérables. Les spécialistes préviennent : « Cette guerre sera longue et coûteuse ». Le préjudice financier est énorme. Et, que dire du bilan macabre des victimes ?
De la Belgique à la France, du Pakistan à l’Irak et à la Syrie, du Nigéria au Cameroun et au Tchad, du Maroc à la Tunisie et à l’Egypte, du Kenya à la Somalie, du Mali au Burkina Faso et à la Côte d’Ivoire (…), ce sont les mêmes scènes d’horreur et le même mode d’emploi. Daech n’utilise pas que des avions détournés pour les crasher au sol ou encore des véhicules bourrés d’explosifs pour les précipiter contre la foule ou des bâtiments officiels. Le terrorisme islamique use de bombes humaines, des armes non conventionnelles, pour commettre ses attentats dans le seul et unique but de faire le maximum de victimes.
Comment mettre fin à cette nouvelle forme de guerre sans éthique ? Personne ne le sait. Il ne faut pas se méprendre, cette guerre contre le terrorisme islamique est bien la troisième à l’échelle mondiale, vu sans ampleur, les moyens utilisés et le nombre de victimes qui s’accroit au file du temps.
Pour arriver à vaincre l’ennemi commun, la quasi-totalité des 197 Etats membres de l'Organisation des Nations unies (ONU) doit réfléchir à une solution commune.
Clément Yao
Paru dans le Diasporas-News n°73 d'Avril 2016
En effet, en remontant l’échelle du temps, il y a eu un certain 11 septembre 2001, date fatidique qui marque le début du commencement de la déclaration de guerre du terrorisme islamique au monde.
Le 11 septembre 2001, les Etats Unis étaient touchés par une vague d’attentats terroristes, sans précédent, visant plusieurs points névralgiques de son territoire. Jamais, le pays le plus puissant au monde n’avait été directement touché sur son sol par l’ennemi. Un ennemi qui avait été identifié, à cette époque, comme un certain Ben Laden et son organisation terroriste Al Qaïda.
Pour l’anéantir, les Américains avaient embarqué leurs alliés dans une croisade baptisée « la coalition du bien contre le mal ». Le monde occidental est donc parti en guerre contre l’Irak de Saddam Hussein, accusé d’être de connivence avec Ben Laden. Des tonnes de bombes ont été larguées sur ce pays et des troupes au sol ont été déployées jusqu’à ce que mort s’en suive. In fine, les deux ennemis et leurs thuriféraires ont été neutralisés dans un espace de temps certes décalé sans pour autant que la menace terroriste s’estompe. A preuve, le monde n’est toujours pas en paix. Au contraire, l’on venait d’ouvrir la boîte de Pandore.
Comme l’Hydre de Lerne, créature monstrueuse de la mythologie grecque possédant plusieurs têtes lui donnant un pouvoir d’immortalité, lorsque celles-ci sont tranchées, elles se régénèrent doublement. Eh bien ! L’ennemi commun contre lequel le monde entier est en guerre depuis bientôt une quinzaine d’années est toujours vivant et menaçant.
Aujourd’hui, aucun continent, aucun pays, puissant, soit-il, n’est à l’abri du danger quasi permanent. Le monde est en état de choc et en état d’alerte attentat à son niveau le plus élevé. L’Organisation Etat Islamique gagne du terrain et est omniprésente. Le danger est permanent et la psychose s’installe au point de changer nos habitudes comme en temps de guerre. Nos pays se barricadent et les dispositions sécuritaires les plus sophistiquées, à la limite de la paranoïa, sont prises. Nous nous rendons compte à quel point nous sommes vulnérables. Les spécialistes préviennent : « Cette guerre sera longue et coûteuse ». Le préjudice financier est énorme. Et, que dire du bilan macabre des victimes ?
De la Belgique à la France, du Pakistan à l’Irak et à la Syrie, du Nigéria au Cameroun et au Tchad, du Maroc à la Tunisie et à l’Egypte, du Kenya à la Somalie, du Mali au Burkina Faso et à la Côte d’Ivoire (…), ce sont les mêmes scènes d’horreur et le même mode d’emploi. Daech n’utilise pas que des avions détournés pour les crasher au sol ou encore des véhicules bourrés d’explosifs pour les précipiter contre la foule ou des bâtiments officiels. Le terrorisme islamique use de bombes humaines, des armes non conventionnelles, pour commettre ses attentats dans le seul et unique but de faire le maximum de victimes.
Comment mettre fin à cette nouvelle forme de guerre sans éthique ? Personne ne le sait. Il ne faut pas se méprendre, cette guerre contre le terrorisme islamique est bien la troisième à l’échelle mondiale, vu sans ampleur, les moyens utilisés et le nombre de victimes qui s’accroit au file du temps.
Pour arriver à vaincre l’ennemi commun, la quasi-totalité des 197 Etats membres de l'Organisation des Nations unies (ONU) doit réfléchir à une solution commune.
Clément Yao
Paru dans le Diasporas-News n°73 d'Avril 2016