Désormais chargé de redresser un pays parmi les plus pauvres de la planète qui a sombré dans le chaos après les tueries intercommunautaires de 2013-14, Faustin-Archange Touadéra, a été déclaré président élu samedi 20 février 2016.
Il prend la tête d'un pays à la dérive, miné par la pauvreté et l'instabilité. Il ne connaîtra donc pas d’état de grâce car il va falloir relever rapidement trois grands défis : la sécurité, la reconstruction de l’Etat et l’économie. Comment doter le pays d’un appareil de défense nationale capable de permettre au gouvernement de restaurer l’autorité de l’Etat sur l’ensemble du territoire. Comment bâtir une armée républicaine faisant preuve de sa loyauté et de sa fidélité vis-à-vis de la souveraineté nationale. Tel est le premier impératif au plan sécuritaire. La tâche est immense quand on sait que ces dernières décennies ont vu ce territoire de plus de 600 000 km2 être malmené par des milices armées ou des groupes rebelles.
Touadéra doit mener aussi au pas de charge la reconstruction de l’appareil administratif central et satisfaire au déploiement territorial de la gouvernance d’Etat, de même que réduire les inégalités sociales. Seule la stabilité politique fera revenir les centaines de milliers d’exilés qui ont fuit le chaos.
Enfin la relance de l’économie ne doit pas souffrir de retard. Le pays regorge de richesses naturelles pour soutenir la remise à niveau de son économie et le développement des infrastructures de base.
Pascal BOUA
Paru dans le Diasporas-News n°72 de Mars 2016
Touadéra doit mener aussi au pas de charge la reconstruction de l’appareil administratif central et satisfaire au déploiement territorial de la gouvernance d’Etat, de même que réduire les inégalités sociales. Seule la stabilité politique fera revenir les centaines de milliers d’exilés qui ont fuit le chaos.
Enfin la relance de l’économie ne doit pas souffrir de retard. Le pays regorge de richesses naturelles pour soutenir la remise à niveau de son économie et le développement des infrastructures de base.
Par ailleurs les investisseurs privés et les concours financiers extérieurs attendent la mise en place d’un environnement des affaires propice et sécurisé. Mieux que quiconque, le Président Touadéra le sait, pour avoir déjà exercé les fonctions de premier ministre.
Pascal BOUA
Paru dans le Diasporas-News n°72 de Mars 2016