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Musique: Interview Shana Malonga (Artiste Congolaise) « Je suis la seule femme à faire de la Rumba au Congo-Brazza »

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Nouvelle coqueluche de la musique congolaise, Shana Malonga a débarqué depuis quelques semaines sur le marché musical avec son concept : Couper Décoller ». Et son premier album de 11 titres baptisé Révélation ne laisse personne indifférent. Installée à Paris, cette charmante métisse (Père Congolais ; Mère Italienne), amoureuse de la vie, séduit par sa bonne humeur, Dans cet entretien qu'elle a accordé à votre magazine préféré, Shana Malonga se dévoile.
Musique: Interview Shana Malonga (Artiste Congolaise) « Je suis la seule femme à faire de la Rumba au Congo-Brazza »
« Je fais du Couper Décoller »
 
Diasporas-News : Qu'est-ce qui fait la particularité de votre tout premier album intitulé Révélation ?
Shana Malonga : Déjà, cet album contient beaucoup de genres musicaux, Comme on dit, il y a du tout : Rumba, Couper Décoller, World Music, Zouk. C'est un album coloré. Voilà !
C'est aussi un album qui a été concocté par le groupe Congolais Extra Musica. Lorsque vous écoutez les titres, vous reconnaissez le style de ce groupe très célèbre.
D-N : Combien de temps vous a-t-il fallu pour boucler cet album ?
Il m'a fallu cinq mois. C'est vraiment un travail qui a été réalisé durant cinq longs mois. Tous les jours, j'ai bossé. Le résultat est là !
D-N : Quelle est votre histoire avec la musique ?
S.M : Je suis Congolaise… Cela veut dire ce que ça veut dire. Je signale au passage que j'ai des chanteurs dans ma famille. Je suis une grande fan de la musique africaine.
D-N : Votre album a pour nom Révélation. Explications ?
S.M : Je suis la Révélation en 2015 (Rires). Pour être plus sérieuse, c'est un titre que j'ai trouvé intéressant.
D-N : Vous faites du Couper Décoller et non du Couper Décaler. Quelle différence ?
S.M : Je fais du Couper Décoller effectivement et la différence est que j'ai mixé à la fois du Couper Décoller, du Couper Décaler et du N'Dombolo. C'est un mixe des trois genres musicaux. Les mélomanes vont apprécier.
D-N : Si vous faites allusion au Couper Décoller, cela signifie que vous appréciez le Couper Décaler…
S.M : Effectivement, j'adore le Couper Décaler. C'est une musique qui me va bien.
D-N : Parmi les faiseurs de Couper Décaler en Côte d'Ivoire, avez-vous une préférence ?
S.M : Non. Par contre dans la musique ivoirienne, je suis plutôt Zouglou. Cela ne m'empêche pas d'aimer des artistes comme Arafat DJ ou encore Serge Beynaud.
D-N : Sur la pochette de votre album, il est inscrit « la nouvelle perle de la musique congolaise». Vous êtes-vous déjà auto-proclamée nouvelle perle ?
S.M : Pas du tout ! Sachez que je suis la seule femme actuellement au Congo-Brazzaville à faire de la Rumba. Il n'y en a pas deux. Ce sont les Congolais eux-mêmes qui m'ont attribué ce titre, simplement en m'écoutant. Il doit avoir seulement deux ou trois femmes qui chantent du N'Dombolo à Brazza et moi je suis la seule à faire de la Rumba.
Ce costume de nouvelle perle de la musique congolaise n'est-il pas grand pour vos frêles épaules ?
S.M : Pas du tout. Rassurez-vous, j'ai des épaules larges (Rires).
D-N : De quels artistes, vous inspirez-vous ?
S.M : Toute petite, j'ai été bercée par la musique congolaise faite par des anciens tels Franco, Les Bantu de la capitale etc. Avec mes parents, nous n’écoutions que la musique congolaise dans la voiture lors des voyages ou à la maison. Ce sont vraiment des inspirations anciennes.
D-N : Selon vous une artiste doit-elle impérativement savoir danser ?
S.M : Bien sûr. Je suis Congolaise et des Congolais qui ne dansent pas, cela n'existe pas (Rires). Je fais des musiques très dansantes. Ne vous inquiétez pas, je suis une très bonne danseuse.
D-N : Avez-vous des spectacles prévus en 2016 ?
Il y a la vente de l'album déjà. J'ai beaucoup de spectacles prévus. Je rentre d'ailleurs de Côte d'Ivoire où j'ai presté le 18 février. Là-bas, on m'a fait une promotion d'enfer.
D-N : Quelle est votre principale ambition en vous lançant dans la musique ?
S.M : Avec l'amour de la chanson que j'ai, je rêve d'aller loin. C'est une passion pour moi. C'est avec mes fans que je veux avancer. J'ai beaucoup de messages de soutien. J'ai que de l'amour autour de moi. Je proclame même l'amour dans mon album.
D-N : Ce mois de mars est marqué le 8 par la journée de la femme. Qu'est-ce que cela vous inspire ?
S.M : Il m'arrive de prester pour des enfants ou des femmes à la faveur du 8 mars. C'est une date importante pour la gent féminine. J'adhère à cette fête qui fait notre promotion. J'en profite pour souhaiter une excellente fête à toutes les femmes.


Interview réalisée par Guy-Florentin Yameogo
Paru dans le Diasporas-News n°72 de Mars 2016 
 


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