Partout dans le monde, la Saint-Valentin est célébrée. Avant ce rendez-vous des amoureux, votre magazine préféré a donné la parole à des Africains de France. Si la majorité prévoit d’offrir des cadeaux à l’être cher, d’autres n’entendent rien changer à leurs habitudes.
![La Saint-Valentin]( "La Saint-Valentin")
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Comment les Africains de France vont fêter
Et revoilà la Saint-Valentin ! Comme chaque année, le 14 février sera un jour spécial. L’origine de cette célébration demeure un mystère, comme l’amour. Devenu et reconnu comme le jour des amoureux, cette tradition née dans l’antiquité s’est perpétuée jusqu’à aujourd’hui… Très ancrée en France, la Saint-Valentin que certains détracteurs taxent de commerciale ou de superficielle (à tort ou à raison) s’annonce en tout cas pimentée. Un panel réalisé dans les rues de Paris auprès de la communauté africaine (lire panel) permet de constater que cette fête ne passera pas inaperçue. « En Espagne, cette fête est mieux fêtée… », Jure par exemple l’un des panelistes. Des dîners aux chandelles (ou au restaurant) aux voyages en passant par des cadeaux surprises, les différents couples ont prévu de se faire plaisir mutuellement. Et si la date du calendrier reste la même, il faudra toutefois réserver un dimanche sur votre calendrier. Une excellente idée pour tous ceux qui prévoient d’effectuer un voyage romantique. Cadeau ou pas cadeau ? Les avis divergent. Certains seront simplement heureux de partager du temps avec l’être cher. D’autres non. Pour nous, le plus important sera d’offrir un cadeau personnalisé. Une chose est sûre, les amoureux profiteront pour échanger des mots doux ainsi que des roses rouges (emblèmes de la passion). Ce sont donc les fleuristes qui se frotteront les mains…
Guy-Florentin Yameogo
Paru dans le Diasporas-News n°71 de Février 2016
Et revoilà la Saint-Valentin ! Comme chaque année, le 14 février sera un jour spécial. L’origine de cette célébration demeure un mystère, comme l’amour. Devenu et reconnu comme le jour des amoureux, cette tradition née dans l’antiquité s’est perpétuée jusqu’à aujourd’hui… Très ancrée en France, la Saint-Valentin que certains détracteurs taxent de commerciale ou de superficielle (à tort ou à raison) s’annonce en tout cas pimentée. Un panel réalisé dans les rues de Paris auprès de la communauté africaine (lire panel) permet de constater que cette fête ne passera pas inaperçue. « En Espagne, cette fête est mieux fêtée… », Jure par exemple l’un des panelistes. Des dîners aux chandelles (ou au restaurant) aux voyages en passant par des cadeaux surprises, les différents couples ont prévu de se faire plaisir mutuellement. Et si la date du calendrier reste la même, il faudra toutefois réserver un dimanche sur votre calendrier. Une excellente idée pour tous ceux qui prévoient d’effectuer un voyage romantique. Cadeau ou pas cadeau ? Les avis divergent. Certains seront simplement heureux de partager du temps avec l’être cher. D’autres non. Pour nous, le plus important sera d’offrir un cadeau personnalisé. Une chose est sûre, les amoureux profiteront pour échanger des mots doux ainsi que des roses rouges (emblèmes de la passion). Ce sont donc les fleuristes qui se frotteront les mains…
Guy-Florentin Yameogo
Paru dans le Diasporas-News n°71 de Février 2016
Bruno Mendy (Sénégal)
« Je veux surprendre ma femme »
« Oui, je connais la Saint-Valentin. C’est le jour des amoureux. C’est un jour assez spécial lorsqu’on est plus jeune (rires). Là, en tant que marié, je fais plaisir à ma femme. C’est un jour d’amour où on s’offre des cadeaux. On sort, on s’invite au restaurant. Pour ceux qui n’ont pas les moyens, ils peuvent préparer un bon petit repas à la maison. C’est comme cela que je vois cette fête. Cette année, je veux surprendre ma femme. J’essaie de marquer le coup chaque année ».
« Je veux surprendre ma femme »
« Oui, je connais la Saint-Valentin. C’est le jour des amoureux. C’est un jour assez spécial lorsqu’on est plus jeune (rires). Là, en tant que marié, je fais plaisir à ma femme. C’est un jour d’amour où on s’offre des cadeaux. On sort, on s’invite au restaurant. Pour ceux qui n’ont pas les moyens, ils peuvent préparer un bon petit repas à la maison. C’est comme cela que je vois cette fête. Cette année, je veux surprendre ma femme. J’essaie de marquer le coup chaque année ».
Mamadou Diole (Sénégal)
« J’offrirai un dîner à ma chérie »
« C’est la fête des amoureux. C’est tout ce que je sais de cette fête. Ceux qui le peuvent, sortent avec leur chérie, font ce qu’ils ont à faire et leurs offrent un cadeau. C’est tout ! Celui qui a une Valentine, mieux vaut qu’il la fête, histoire de marquer le coup. Croire ou ne pas croire, le plus important est de s’adapter au milieu où on vit. Cette année, je me contenterai d’un petit dîner. Pas plus ».
« J’offrirai un dîner à ma chérie »
« C’est la fête des amoureux. C’est tout ce que je sais de cette fête. Ceux qui le peuvent, sortent avec leur chérie, font ce qu’ils ont à faire et leurs offrent un cadeau. C’est tout ! Celui qui a une Valentine, mieux vaut qu’il la fête, histoire de marquer le coup. Croire ou ne pas croire, le plus important est de s’adapter au milieu où on vit. Cette année, je me contenterai d’un petit dîner. Pas plus ».
Edwige Masamuna (RD Congo)
« Une fête commerciale »
« Pour moi la Saint-Valentin est une fête purement commerciale puisqu’il ne faut pas un jour pour prouver son amour avec la personne avec qui on est. Je vis l’amour tous les jours. On peut se faire un plateau-repas, un cinéma ou un restaurant ensemble. Dans mon couple, on s’en fait assez régulièrement. Je n’ai donc pas besoin de la Saint-Valentin pour le faire. C’est bien pour certaines personnes mais c’est dommage d’attendre un seul jour de l’année pour faire cela. Cette année, je me ferai certainement un restaurant. Ça se pourrait… ».
« Une fête commerciale »
« Pour moi la Saint-Valentin est une fête purement commerciale puisqu’il ne faut pas un jour pour prouver son amour avec la personne avec qui on est. Je vis l’amour tous les jours. On peut se faire un plateau-repas, un cinéma ou un restaurant ensemble. Dans mon couple, on s’en fait assez régulièrement. Je n’ai donc pas besoin de la Saint-Valentin pour le faire. C’est bien pour certaines personnes mais c’est dommage d’attendre un seul jour de l’année pour faire cela. Cette année, je me ferai certainement un restaurant. Ça se pourrait… ».
Coulibaly Nana (Mali)
« Mon mari n’est pas là… »
« Je suis une femme mariée et mon époux ne vit pas avec moi. C’est vrai que c’est la fête des amoureux mais je préfère rester avec mes enfants. Je ne fête pas en général. Je travaille beaucoup comme caissière dans un supermarché. En plus, mon mari est absent en ce moment. Cette année, je serai encore toute seule. Je n’ai aucun regret. Malgré l’hiver, je ne me sens pas seule. Avec le bruit et les enfants, je n’ai pas le temps de penser à autres choses (rires).
« Mon mari n’est pas là… »
« Je suis une femme mariée et mon époux ne vit pas avec moi. C’est vrai que c’est la fête des amoureux mais je préfère rester avec mes enfants. Je ne fête pas en général. Je travaille beaucoup comme caissière dans un supermarché. En plus, mon mari est absent en ce moment. Cette année, je serai encore toute seule. Je n’ai aucun regret. Malgré l’hiver, je ne me sens pas seule. Avec le bruit et les enfants, je n’ai pas le temps de penser à autres choses (rires).
Ali Tall Diallo (Mauritanie)
« En Espagne, c’est pire qu’en France »
«Je connais cette fête depuis 1991 et mon arrivée en Espagne. Là-bas, c’est pris au sérieux. C’est pire qu’en France. C’est plus intéressant. Les Espagnols sont à fond dedans. Même si je suis musulman, je vis cette fête. Cette année encore, je prévois quelques cadeaux pour ma femme ».
Propos recueillis par GFY
Paru dans le Diasporas-News n°71 de Février 2016
« En Espagne, c’est pire qu’en France »
«Je connais cette fête depuis 1991 et mon arrivée en Espagne. Là-bas, c’est pris au sérieux. C’est pire qu’en France. C’est plus intéressant. Les Espagnols sont à fond dedans. Même si je suis musulman, je vis cette fête. Cette année encore, je prévois quelques cadeaux pour ma femme ».
Propos recueillis par GFY
Paru dans le Diasporas-News n°71 de Février 2016