Le parti de l'ex-président François Bozizé, dont la candidature à la présidentielle de dimanche en Centrafrique a été rejetée, a apporté mardi son soutien à l'un des principaux favoris, Anicet Georges Dologuélé, a constaté un journaliste de l'AFP.
"Nous avons signé un accord politique électoral pour qu'Anicet soit élu dès le premier tour", a déclaré Bertin Béa, secrétaire général du Kwa na Kwa (KNK), en présence du candidat au cours d'une conférence de presse à Bangui.
La candidature de François Bozizé, en exil depuis son renversement en 2013 par la rébellion Séléka, a été rejetée par la Cour constitutionnelle notamment en raison de sanctions internationales contre lui car il est accusé d'avoir soutenu les violences criminelles des milices anti-balaka contre les civils musulmans.
Le KNK soutient Anicet Georges Dologuelé, dit +AGD+, car il peut créer "les conditions d'apaisement pour un pays réconcilié", a expliqué Bertin Béa, assurant que le candidat "saura accorder une place particulière à François Bozizé".
AGD, ancien banquier et ex-Premier ministre, dont le mot d'ordre est "l'unité c'est maintenant" n'a pas voulu préciser la "place" qu'il entend accorder à Bozizé s'il est élu, notamment s'il lèvera le mandat d'arrêt lancé par le gouvernement de transition centrafricain contre l'ancien président.
"C'est une question judiciaire, mais, a-t-il dit, je crois à la présomption d'innocence (...) et je suis pour que tous les anciens chefs d'Etat, Francois Bozizé, Michel Djotodia (tombeur de Bozizé, chassé par l'intervention internationale de janvier 2014), et Catherine Samba Panza, la présidente de la transition, trouvent leur place dans le pays".
Cette alliance politique pragmatique intervient entre l'un des grands favoris qui sillonne tout le pays, et un parti, le KNK, qui au cours des dix ans au pouvoir de Bozizé s'est implanté dans toutes les préfectures de province et dans la capitale.
Au total, 30 candidats postulent à la présidentielle de dimanche, censée tourner la page d'une violente et profonde crise qui a déchiré la Centrafrique ces trois dernières années.
La candidature de François Bozizé, en exil depuis son renversement en 2013 par la rébellion Séléka, a été rejetée par la Cour constitutionnelle notamment en raison de sanctions internationales contre lui car il est accusé d'avoir soutenu les violences criminelles des milices anti-balaka contre les civils musulmans.
Le KNK soutient Anicet Georges Dologuelé, dit +AGD+, car il peut créer "les conditions d'apaisement pour un pays réconcilié", a expliqué Bertin Béa, assurant que le candidat "saura accorder une place particulière à François Bozizé".
AGD, ancien banquier et ex-Premier ministre, dont le mot d'ordre est "l'unité c'est maintenant" n'a pas voulu préciser la "place" qu'il entend accorder à Bozizé s'il est élu, notamment s'il lèvera le mandat d'arrêt lancé par le gouvernement de transition centrafricain contre l'ancien président.
"C'est une question judiciaire, mais, a-t-il dit, je crois à la présomption d'innocence (...) et je suis pour que tous les anciens chefs d'Etat, Francois Bozizé, Michel Djotodia (tombeur de Bozizé, chassé par l'intervention internationale de janvier 2014), et Catherine Samba Panza, la présidente de la transition, trouvent leur place dans le pays".
Cette alliance politique pragmatique intervient entre l'un des grands favoris qui sillonne tout le pays, et un parti, le KNK, qui au cours des dix ans au pouvoir de Bozizé s'est implanté dans toutes les préfectures de province et dans la capitale.
Au total, 30 candidats postulent à la présidentielle de dimanche, censée tourner la page d'une violente et profonde crise qui a déchiré la Centrafrique ces trois dernières années.