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Terrorisme ou casseurs: la droite appelle le gouvernement à agir

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Plusieurs ténors du parti Les Républicains sont de nouveau montés au créneau mercredi pour réclamer au gouvernement des mesures de fermeté contre le terrorisme, mais aussi contre les débordements lors des manifestations.
Terrorisme ou casseurs: la droite appelle le gouvernement à agir
Dans le sillage du député Eric Ciotti (LR), et au lendemain d'incidents violents lors de la manifestation contre la loi travail organisée mardi à Paris, les anciens Premiers ministres Alain Juppé, François Fillon et Jean-Pierre Raffarin se sont ainsi prononcés pour une interdiction des manifestations.
"Nous sommes en état d'urgence. Quand il y a des manifestations qui constituent une menace évidente à l'ordre public, il faut les interdire, le gouvernement a le pouvoir de le faire", a déclaré Alain Juppé sur RTL.
"Il faut l'interdiction des manifestations", "il faut interdire les manifestations", ont fait écho respectivement François Fillon sur Europe 1 et Jean-Pierre Raffarin sur iTÉLÉ, alors que le Premier ministre Manuel Valls a déclaré sur France Inter que le gouvernement prendrait "au cas par cas" ses "responsabilités".
S'ils en appellent à la fermeté du gouvernement, les responsables LR n'épargnent pas les organisations syndicales et en particulier la CGT. "Quand on appelle à manifester des milliers de gens et quand on sait que systématiquement, systématiquement, - ce n'est pas une fois que ça se produit, c'est à chaque manifestation -, il y a des casseurs qui en profitent, on est irresponsables de continuer à manifester", a estimé Alain Juppé.
Pour Jean-Pierre Raffarin, la CGT "n'est pas innocente des dérives des manifestations qu'elle organise". "La CGT prend une énorme responsabilité puisque à chaque manifestation qu'elle organise il y a des violences", a lancé François Fillon.
La droite a relancé aussi mercredi l'offensive sur le front de la lutte contre le terrorisme, ouvert dès mardi par Nicolas Sarkozy, qui avait plaidé pour des "moyens supplémentaires".
- "Isoler" les plus radicalisés sur un "territoire lointain" -
Alors qu'Eric Ciotti avait réclamé mardi la mise en place de "centres de rétention" pour les personnes radicalisées, François Fillon a jugé lui que "la solution c'est l'application stricte du code pénal". "Il ne faut pas de Guantanamo et on ne va pas mettre dans des camps de rétention des milliers de personnes sans aucun discernement. Ce n'est pas la solution", a-t-il plaidé.
"Vous ne pouvez pas mettre par précaution des gens en prison", a aussi déclaré Nathalie Kosciusko-Morizet sur Radio Classique. "En s'enferrant dans des faux sujets, on ne répond pas aux vrais sujets. Aujourd'hui, vous avez des gens qui sont vraiment condamnés et qui ne sont pas en prison. Vous avez des gens en prison qui sont radicalisés et qui sont au contact de détenus qui ne sont pas radicalisés".
Même son de cloche chez Alain Juppé : "Je crois qu'il faut prolonger les peines quand on est face à des individus de cette nature (référence à Larossi Abballa, le tueur de policiers lundi NDLR) et je crois qu'il faut se donner les moyens d'une vraie déradicalisation en prison".
En revanche, Laurent Wauquiez (LR) a rejoint la position d'Eric Ciotti, proposant de "mettre en centres d’internement" les quelque "13.000 individus qui sont fichés S". "Ces gens là, soit ils sont enfermés, soit ils sont expulsés", a-t-il dit sur BFMTV et RMC.
Pour le souverainiste Nicolas Dupont-Aignan, "l'Etat de droit doit s'adapter au danger". "Il faut des centres de rétention car il faut isoler sur un territoire lointain des bassins de population, les plus dangereux avec une procédure judiciaire", a déclaré le président de Debout La France sur LCP.


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