Le Championnat d’Europe de football 2016 élargi à 24 pays (10 juin-10 juillet), c’est seulement dans quelques jours en France. En attendant de voir les différentes stars enflammer les stades de Lyon, de Bordeaux, de Paris, de Lens, de Saint-Etienne ou encore de Toulouse, Diasporas-News fait un focus sur les favoris, les outsiders mais aussi les tocards.
![Football-EURO 2016 : Les favoris, les outsiders, les tocards]( "Football-EURO 2016 : Les favoris, les outsiders, les tocards")
3 Favoris : France, Allemagne, Espagne
Sans surprise, la France, pays hôte, l’Allemagne et l’Espagne restent les favoris de l’épreuve. Avec des effectifs impressionnants, ces trois nations ont déjà brigué 8 des 14 titres mis en jeu depuis 1960… Commençons par la France. La dernière fois qu’elle a organisé l’épreuve en 1984, elle est allée au bout avant que la génération Zidane ne remporte un second sacre en 2000. Cette année, Didier Deschamps et ses poulains miseront sur la chaleur du public pour tenter d’arracher la lune. Paul Pogba, Antoine Griezmann, Blaise Matuidi, Antony Martial et autres Patrice Evra évoluent dans les meilleurs clubs d’Europe et ont pris une nouvelle dimension. Et dans un groupe à sa portée (Roumanie, Albanie, Suisse), l’espoir est permis. L’autre favori de cet Euro, la Mannschaft de Joachim Low, championne du monde en titre, fait peur. Sa force ? Son collectif bien huilé. Ayant disputé 6 finales de l’Euro en 11 participations, l’Allemagne risque de survoler sa poule C où l’attendent l’Irlande du Nord, la Pologne et l’Ukraine. De son côté, l’Espagne rêve d’un triplé après ses succès de 2008 et de 2012. Encore jamais réalisé dans cette compétition, l’entraîneur Vicente Del Bosque profitera de la bonne santé du FC Barcelone, du Real Madrid mais aussi de l’Atletico Madrid pour sortir un groupe conquérant. Piqué, Ramos, Koke, Alcantara et autres Isco, placés dans le groupe D devront répondre présents devant la Croatie, la République Tchèque et la Turquie.
3 Outsiders : Belgique, Portugal, Italie
Cet autre trio constitué de la Belgique, du Portugal et de l’Italie veut défier les pronostics. D’abord pour les Belges qui évolueront comme à la maison, l’heure semble avoir sonné pour une génération de footballeurs talentueux. Hazard, Lukaku, Courtois, De Bruyne ou encore Fellaini sont très attendus. Logés dans un groupe E compliqué avec l’Italie, la Suède et l’Irlande, les Diables rouges devront faire leurs preuves. Une chose est sûre, tout le monde attend que les belles promesses soient confirmées. Toujours là, les Portugais et ses vedettes (Ronaldo, Nani, Sanchez, Carvalho) veulent casser la baraque. Ayant toutes les caractéristiques d’un champion en puissance, le Portugal sera un client à prendre au sérieux. Enfin, la Squadra Azzurra qui veut renaître (un seul Euro remporté en 1968) est prête à tout donner. Misant sur sa défense de fer, l’Italie aura son mot à dire dans cette compétition. C’est sûr ! Les seules interrogations restent sa capacité à briller offensivement car avec seulement Pellè, El Shaarawy ou encore Eder, la ligne d’attaque de la Nazionale semble faible. Il faudra déjà pour les Italiens s’extirper du groupe E dit « groupe de la mort » en compagnie de la Croatie, de l’Autriche et de la Russie et jouer tous les coups. A fond.
3 Tocards : Russie, Pologne, Turquie
Qualifiée de justesse pour l’évènement, la Russie n’aura guère la tâche facile. Logée dans un groupe B homogène avec l’Angleterre et la Slovaquie. Composée de joueurs majoritairement issus du championnat local, cette sélection manque d’expérience. Son joueur le plus capé Serguei Ignachevich et son meilleur buteur Aleksandr Kherzakov suffiront-ils ? Pas sûr. Mais en football, tout reste possible. Comme la Russie, la Pologne de Robert Lewandowski croit. Très longtemps absente de l’Euro, la Pologne disputera tout de même la compétition pour la troisième fois d’affilée. Avec 33 buts inscrits lors des qualifications, la Pologne veut continuer de briller. Son sélectionneur Adam Nawalka, en tout cas, est confiant. Pour terminer la Turquie et son atout majeur Arda Turan veulent entrer dans l’histoire de l’Euro. Avec leurs supporters bouillants, les Turcs tenteront de créer la surprise. Tombés dans la poule D, ils auront fort à faire pour sortir la tête de l’eau devant l’Espagne, la Croatie et la République Tchèque.
Guy-Florentin Yameogo
Paru dans le Diasporas-News n°75 de Juin 2016
Sans surprise, la France, pays hôte, l’Allemagne et l’Espagne restent les favoris de l’épreuve. Avec des effectifs impressionnants, ces trois nations ont déjà brigué 8 des 14 titres mis en jeu depuis 1960… Commençons par la France. La dernière fois qu’elle a organisé l’épreuve en 1984, elle est allée au bout avant que la génération Zidane ne remporte un second sacre en 2000. Cette année, Didier Deschamps et ses poulains miseront sur la chaleur du public pour tenter d’arracher la lune. Paul Pogba, Antoine Griezmann, Blaise Matuidi, Antony Martial et autres Patrice Evra évoluent dans les meilleurs clubs d’Europe et ont pris une nouvelle dimension. Et dans un groupe à sa portée (Roumanie, Albanie, Suisse), l’espoir est permis. L’autre favori de cet Euro, la Mannschaft de Joachim Low, championne du monde en titre, fait peur. Sa force ? Son collectif bien huilé. Ayant disputé 6 finales de l’Euro en 11 participations, l’Allemagne risque de survoler sa poule C où l’attendent l’Irlande du Nord, la Pologne et l’Ukraine. De son côté, l’Espagne rêve d’un triplé après ses succès de 2008 et de 2012. Encore jamais réalisé dans cette compétition, l’entraîneur Vicente Del Bosque profitera de la bonne santé du FC Barcelone, du Real Madrid mais aussi de l’Atletico Madrid pour sortir un groupe conquérant. Piqué, Ramos, Koke, Alcantara et autres Isco, placés dans le groupe D devront répondre présents devant la Croatie, la République Tchèque et la Turquie.
3 Outsiders : Belgique, Portugal, Italie
Cet autre trio constitué de la Belgique, du Portugal et de l’Italie veut défier les pronostics. D’abord pour les Belges qui évolueront comme à la maison, l’heure semble avoir sonné pour une génération de footballeurs talentueux. Hazard, Lukaku, Courtois, De Bruyne ou encore Fellaini sont très attendus. Logés dans un groupe E compliqué avec l’Italie, la Suède et l’Irlande, les Diables rouges devront faire leurs preuves. Une chose est sûre, tout le monde attend que les belles promesses soient confirmées. Toujours là, les Portugais et ses vedettes (Ronaldo, Nani, Sanchez, Carvalho) veulent casser la baraque. Ayant toutes les caractéristiques d’un champion en puissance, le Portugal sera un client à prendre au sérieux. Enfin, la Squadra Azzurra qui veut renaître (un seul Euro remporté en 1968) est prête à tout donner. Misant sur sa défense de fer, l’Italie aura son mot à dire dans cette compétition. C’est sûr ! Les seules interrogations restent sa capacité à briller offensivement car avec seulement Pellè, El Shaarawy ou encore Eder, la ligne d’attaque de la Nazionale semble faible. Il faudra déjà pour les Italiens s’extirper du groupe E dit « groupe de la mort » en compagnie de la Croatie, de l’Autriche et de la Russie et jouer tous les coups. A fond.
3 Tocards : Russie, Pologne, Turquie
Qualifiée de justesse pour l’évènement, la Russie n’aura guère la tâche facile. Logée dans un groupe B homogène avec l’Angleterre et la Slovaquie. Composée de joueurs majoritairement issus du championnat local, cette sélection manque d’expérience. Son joueur le plus capé Serguei Ignachevich et son meilleur buteur Aleksandr Kherzakov suffiront-ils ? Pas sûr. Mais en football, tout reste possible. Comme la Russie, la Pologne de Robert Lewandowski croit. Très longtemps absente de l’Euro, la Pologne disputera tout de même la compétition pour la troisième fois d’affilée. Avec 33 buts inscrits lors des qualifications, la Pologne veut continuer de briller. Son sélectionneur Adam Nawalka, en tout cas, est confiant. Pour terminer la Turquie et son atout majeur Arda Turan veulent entrer dans l’histoire de l’Euro. Avec leurs supporters bouillants, les Turcs tenteront de créer la surprise. Tombés dans la poule D, ils auront fort à faire pour sortir la tête de l’eau devant l’Espagne, la Croatie et la République Tchèque.
Guy-Florentin Yameogo
Paru dans le Diasporas-News n°75 de Juin 2016