L'ex-Régiment de sécurité présidentielle (RSP), l'unité d'élite de l'armée burkinabè, auteur d'un coup d'Etat avorté contre le gouvernement de transition, "refuse" de poursuivre le désarmement, a annoncé lundi l'état-major général des armées dans un communiqué. Ce processus de désarmement, prévu par un accord entre l'armée loyaliste et les putschistes est "dans une impasse", souligne l'état-major, qui dénonce "le refus de l'ex-Régiment de sécurité présidentielle (RSP, dissoute vendredi par le gouvernement, ndlr) de poursuivre le désarmement en créant des incidents et en agressant le personnel chargé de cette mission".
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