À la faveur d’une cérémonie qu’il a voulue sobre, Patrice Talon a été investi Président de la République, 6 avril 2016 à Porto-Novo, avant de réaffirmer sa volonté de ne faire qu’un mandat unique au cours duquel il promet de nombreuses réformes et la restructuration de l’économie béninoise.
Le nouveau Chef de l’État du Bénin, Patrice Athanase Guillaume Talon, 58 ans, le 1er mai prochain, vainqueur de l'élection présidentielle avec plus de 65% des suffrages exprimés, a prêté serment 6 avril à Porto-Novo. Avant de se rendre dans la capitale du Bénin, le Président de la République s’était préalablement entretenu à huis clos avec le Chef de l'État, en fin de mandat, Boni Yayi. Une rencontre sur laquelle a plané jusqu’à la dernière minute le doute. Dans son discours d’investiture, le nouveau président s'est engagé à n'exercer qu'un seul quinquennat. Une de ses grandes promesses contenues dans son projet de société qu’il considère comme son contrat social avec les électeurs pour lequel il veut engager le pays sur de grands chantiers de réformes, notamment institutionnelles.
Alors que les espoirs de le voir au Palais de la République avant la cérémonie d’investiture s’étiolaient, car attendu pour 8h30 par son prédécesseur, c’est après 15 minutes de décalage que le nouveau Président de la République a mis fin au suspense. Il s’est belle et bien présenté et le tête-à-tête entre Patrice Talon, le nouveau président, et son désormais prédécesseur Boni Yayi a eu lieu. Les deux hommes se sont serrés la main, et puis il y a eu un tête-à-tête à huis clos d’une vingtaine de minutes à l’intérieur. Ensuite, tout un symbole : le nouveau locataire du palais de la Marina a raccompagné son prédécesseur à sa voiture. L’ancien Chef de l’État s’est rendu à son domicile de Cotonou. Dans la soirée, il a été aperçu à Tchaourou, son village natal.
Alors que les espoirs de le voir au Palais de la République avant la cérémonie d’investiture s’étiolaient, car attendu pour 8h30 par son prédécesseur, c’est après 15 minutes de décalage que le nouveau Président de la République a mis fin au suspense. Il s’est belle et bien présenté et le tête-à-tête entre Patrice Talon, le nouveau président, et son désormais prédécesseur Boni Yayi a eu lieu. Les deux hommes se sont serrés la main, et puis il y a eu un tête-à-tête à huis clos d’une vingtaine de minutes à l’intérieur. Ensuite, tout un symbole : le nouveau locataire du palais de la Marina a raccompagné son prédécesseur à sa voiture. L’ancien Chef de l’État s’est rendu à son domicile de Cotonou. Dans la soirée, il a été aperçu à Tchaourou, son village natal.
Après ce tête-à-tête, qui aurait été accepté finalement tard dans la nuit du 5 avril par le nouveau Président, élu le 20 mars dernier, Patrice Talon est allé prêter serment à Porto Novo devant les membres de la Cour constitutionnelle en présence de l’Assemblée nationale et de la Cour suprême. La cérémonie fut sobre et solennelle : environ 1h30’.
C’est à 10h5’ que le nouveau Chef de l’État, habillé en costume avec son épouse, la Première dame, habillé dans une robe en pagne firent leur entrée dans le stade où les attendaient des milliers de personnes. Vingt-et-un coups de canon ont été tirés pendant la cérémonie, alors qu’il prononçait son serment devant une audience présidée par Théodore Holo, président de la Cour Constitutionnelle.
Le Chef de l’État, Patrice Talon, a ensuite prononcé son discours dans lequel il a repris les priorités de ce qui sera son mandat unique. Il l’a réitéré, annonçant des réformes politiques, la relance économique, tout ceci basé sur la promotion des compétences. « Je m’engage pour un nouveau départ, j’y crois fermement », a martelé ce fils de cheminot, qui a construit sa fortune dans ce petit pays de l’Afrique de l’Ouest, élu Président 20 mars 2016. Il a souligné que son mandat sera celui « de transition pour remettre les choses sur les rails… ».
Très pondéré avec un discours poignant, il donne le ton de sa gouvernance, déterminé à faire de la compétence, le seul critère de nomination aux différents postes dans l’administration publique. Patrice Talon a aussi invoqué dans son discours, la lutte contre la corruption, la reformes des institutions et du système partisan, le partenariat public-privé. Des secteurs vitaux comme la santé, l’énergie et l’eau sont les autres priorités annoncées par le président de la République.
Yêdafou KOUCHÉMIN
Correspondant de Diasporas-News à Cotonou (Bénin)
C’est à 10h5’ que le nouveau Chef de l’État, habillé en costume avec son épouse, la Première dame, habillé dans une robe en pagne firent leur entrée dans le stade où les attendaient des milliers de personnes. Vingt-et-un coups de canon ont été tirés pendant la cérémonie, alors qu’il prononçait son serment devant une audience présidée par Théodore Holo, président de la Cour Constitutionnelle.
Le Chef de l’État, Patrice Talon, a ensuite prononcé son discours dans lequel il a repris les priorités de ce qui sera son mandat unique. Il l’a réitéré, annonçant des réformes politiques, la relance économique, tout ceci basé sur la promotion des compétences. « Je m’engage pour un nouveau départ, j’y crois fermement », a martelé ce fils de cheminot, qui a construit sa fortune dans ce petit pays de l’Afrique de l’Ouest, élu Président 20 mars 2016. Il a souligné que son mandat sera celui « de transition pour remettre les choses sur les rails… ».
Très pondéré avec un discours poignant, il donne le ton de sa gouvernance, déterminé à faire de la compétence, le seul critère de nomination aux différents postes dans l’administration publique. Patrice Talon a aussi invoqué dans son discours, la lutte contre la corruption, la reformes des institutions et du système partisan, le partenariat public-privé. Des secteurs vitaux comme la santé, l’énergie et l’eau sont les autres priorités annoncées par le président de la République.
Yêdafou KOUCHÉMIN
Correspondant de Diasporas-News à Cotonou (Bénin)