Véritable révélation de la saison chez les Girondins de Bordeaux mais aussi en Ligue 1 française cette saison, le jeune défenseur central de 19 ans, rencontré à Paris, fait le bilan de sa saison et dévoile son favori parmi les cinq représentants africains au Mondial Russe.
« Le Sénégal, mon favori »
Diasporas-News : Le Mondial de football c’est dans quelques jours. Le Nigeria, le Sénégal, le Maroc, la Tunisie et l’Egypte sont les cinq pays africains qualifiés. Qui a le plus de chances d’aller le plus loin possible ?
Jules Koundé : Oui, le Sénégal.
D-N : Pourquoi ?
J.K : Ils ont une attaque de folie et je trouve qu’ils ont une équipe équilibrée. En défense, il y a mon coéquipier Youssouf Sabaly. Il y a aussi le Napolitain Koulibaly. Au milieu, ils ont Kouyaté par exemple. En attaque, il y a Sadio Mané. Le Sénégal a de bons joueurs. Je les vois aller loin dans ce Mondial.
D-N : Le grand public vous méconnaît. Que peut-il retenir de vous ?
J.K : J’ai effectué ma première moitié de saison avec les Girondins de Bordeaux en Ligue 1. Je totalise 18 matches pour 2 buts.
D-N : Originaire du Bénin, que savez-vous de ce pays ?
J.K : J’y suis allé une fois en vacances, l’an dernier. J’ai passé du bon temps avec ma famille. J’ai deux pays mais je suis aussi attaché au Bénin. Je suis fier d’être originaire du Bénin mais j’évolue déjà avec les U19 de la France.
D-N : Y a-t-il des chances de vous voir porter un jour les couleurs du Bénin ?
J.K : Mon choix, je l’ai toujours dit, c’est l’équipe de France. Les Ecureuils du Bénin, je n’y pense pas.
D-N : A quoi a ressemblait votre parcours avant d’être révélé au grand public ?
J.K : Je suis né à Paris mais je suis très vite arrivé dans la région bordelaise. Très jeune, j’ai commencé le football dans le club de mon quartier Landiras. Comme tout le monde, je me suis essayé au football. Je pratiquais aussi le tennis, à côté. Ensuite j’ai quitté Landiras pour aller à Cerons. J’entrais au collège. Je suis resté un an. Après je suis allé à Labrède et c’est là-bas que j’ai commencé à vivre mon rêve. J’ai réussi à intégrer les Girondins de Bordeaux où j’ai fait toutes mes classes jusqu’à arriver en équipe première.
D-N : Quel bilan faites-vous de votre première saison parmi l’élite avec Bordeaux ?
J.K : Je suis satisfait de mes débuts en professionnel avec Bordeaux. Tout s’est bien passé. D’abord jouer autant de matches en début de saison était inespéré. J’ai pris les matches comme ils venaient et j’ai été bien intégré par l’ensemble de l’équipe. Sur un plan individuel et sur un plan collectif car nous avons réussi à nous qualifier pour la prochaine Europa [[L1]]url:#m_-8852957015633979545__msocom_1 Ligue.
D-N : Lancé à l’époque par Jocelyn Gourvenec, quelles qualités vous trouvait-il au point de mettre des anciens sur le banc de touche ?
J.K : Je pense que c’est qu’il a vu que je continuais à travailler malgré le fait que je ne jouais pas. Il a sans doute estimé que je prenais confiance et que c’était le bon moment pour me lancer en Coupe de France. Malheureusement les choses ne s’étaient pas bien passées au plan collectif mais sur le plan individuel, c’était important de goûter au haut niveau. Par la suite, il a continué à me faire confiance sur les matches suivant et les choses se sont très bien passées.
D-N : Par la suite il y a eu l’arrivée du coach Uruguayéen sur le banc de touche des Girondins de Bordeaux…
J.K : Le coach Gustavo Poyet a également eu aussi très vite confiance en moi. Les deux coaches sont complètement différents mais ils sont tous les deux très bien. J’apprends beaucoup avec Gustavo Poyet. J’ai pu bien apprendre aussi avec Jocelyn Gourvenec. Pour un footballeur, le plus important est d’avoir la confiance du coach et en ce moment tout se déroule bien.
Entretien réalisé par Guy-Florentin Yameogo
Paru dans le Diasporas-News n°97 Juin 2018
Diasporas-News : Le Mondial de football c’est dans quelques jours. Le Nigeria, le Sénégal, le Maroc, la Tunisie et l’Egypte sont les cinq pays africains qualifiés. Qui a le plus de chances d’aller le plus loin possible ?
Jules Koundé : Oui, le Sénégal.
D-N : Pourquoi ?
J.K : Ils ont une attaque de folie et je trouve qu’ils ont une équipe équilibrée. En défense, il y a mon coéquipier Youssouf Sabaly. Il y a aussi le Napolitain Koulibaly. Au milieu, ils ont Kouyaté par exemple. En attaque, il y a Sadio Mané. Le Sénégal a de bons joueurs. Je les vois aller loin dans ce Mondial.
D-N : Le grand public vous méconnaît. Que peut-il retenir de vous ?
J.K : J’ai effectué ma première moitié de saison avec les Girondins de Bordeaux en Ligue 1. Je totalise 18 matches pour 2 buts.
D-N : Originaire du Bénin, que savez-vous de ce pays ?
J.K : J’y suis allé une fois en vacances, l’an dernier. J’ai passé du bon temps avec ma famille. J’ai deux pays mais je suis aussi attaché au Bénin. Je suis fier d’être originaire du Bénin mais j’évolue déjà avec les U19 de la France.
D-N : Y a-t-il des chances de vous voir porter un jour les couleurs du Bénin ?
J.K : Mon choix, je l’ai toujours dit, c’est l’équipe de France. Les Ecureuils du Bénin, je n’y pense pas.
D-N : A quoi a ressemblait votre parcours avant d’être révélé au grand public ?
J.K : Je suis né à Paris mais je suis très vite arrivé dans la région bordelaise. Très jeune, j’ai commencé le football dans le club de mon quartier Landiras. Comme tout le monde, je me suis essayé au football. Je pratiquais aussi le tennis, à côté. Ensuite j’ai quitté Landiras pour aller à Cerons. J’entrais au collège. Je suis resté un an. Après je suis allé à Labrède et c’est là-bas que j’ai commencé à vivre mon rêve. J’ai réussi à intégrer les Girondins de Bordeaux où j’ai fait toutes mes classes jusqu’à arriver en équipe première.
D-N : Quel bilan faites-vous de votre première saison parmi l’élite avec Bordeaux ?
J.K : Je suis satisfait de mes débuts en professionnel avec Bordeaux. Tout s’est bien passé. D’abord jouer autant de matches en début de saison était inespéré. J’ai pris les matches comme ils venaient et j’ai été bien intégré par l’ensemble de l’équipe. Sur un plan individuel et sur un plan collectif car nous avons réussi à nous qualifier pour la prochaine Europa [[L1]]url:#m_-8852957015633979545__msocom_1 Ligue.
D-N : Lancé à l’époque par Jocelyn Gourvenec, quelles qualités vous trouvait-il au point de mettre des anciens sur le banc de touche ?
J.K : Je pense que c’est qu’il a vu que je continuais à travailler malgré le fait que je ne jouais pas. Il a sans doute estimé que je prenais confiance et que c’était le bon moment pour me lancer en Coupe de France. Malheureusement les choses ne s’étaient pas bien passées au plan collectif mais sur le plan individuel, c’était important de goûter au haut niveau. Par la suite, il a continué à me faire confiance sur les matches suivant et les choses se sont très bien passées.
D-N : Par la suite il y a eu l’arrivée du coach Uruguayéen sur le banc de touche des Girondins de Bordeaux…
J.K : Le coach Gustavo Poyet a également eu aussi très vite confiance en moi. Les deux coaches sont complètement différents mais ils sont tous les deux très bien. J’apprends beaucoup avec Gustavo Poyet. J’ai pu bien apprendre aussi avec Jocelyn Gourvenec. Pour un footballeur, le plus important est d’avoir la confiance du coach et en ce moment tout se déroule bien.
Entretien réalisé par Guy-Florentin Yameogo
Paru dans le Diasporas-News n°97 Juin 2018