La dixième édition du Festival Panafricain de Musique (FESPAM) présidée par SEM Denis Sassou NGUESSO a servi de cadre au rapprochement entre deux cultures : celles de cuba et du Congo. C’était du 18 au 25 juillet 2015.
Initialement prévu pour durer une semaine, le FESPAM n’a tenu que cinq jours. Et pour cause, une restriction budgétaire à laquelle fut confrontée le comité d’organisation. Ce qui pourrait être considéré comme un couac n’a pas réussi à entamer la détermination des organisateurs qui vaille que vaille ont tenu à maintenir ce festival sur son piédestal. Les bouchées doubles ont pour ce faire été mises à l’effet de sa réussite. Les petits plats ont été mis dans les grands pour donner au FESPAM la fière allure qu’on lui connaît. Un pont culturel a pu se construire entre deux nations opposées aussi bien par leurs idéologies politiques que par leurs cultures. Les autorités brazzavilloises ont choisi d’effectuer ce rapprochement avec le pays de Fidel Castro pour témoigner des relations au beau fixe entre ces deux nations. A preuve, le lancement de la 10e édition du Fespam s’est fait à la Havane, faisant de Cuba l’invité d’honneur. D’où la présence du célèbre orchestre Aragon.
Cette édition du FESPAM se voulait solennelle pour la simple raison qu’elle commémorait les vingt années d’existence de ce festival mais également sa dixième édition, signes de maturité. La cérémonie d’ouverture de cette édition a pour ce faire eu droit à la fois à un parrain en la personne du saxophoniste Manu Dibango et une marraine, l’ex-ministre de la francophonie de France Yamina Benguigui avec pour thème : « La dynamique des musiques africaines dans la diversité des expressions culturelles ». Plusieurs experts étaient réunis pour réfléchir sur les nouvelles orientations à donner à la musique africaine. Ce 10e Fespam, il faut le remarquer était l’occasion pour les deux Congo d’aplanir leurs différends vu les tensions suscitées par l’expulsion de certains ressortissants de la RDC de Brazzaville.
Festival riche en sonorités
Après une cérémonie d’ouverture réussie, le stade Félix Eboué a fait son plein durant les cinq jours de gaieté offerts par le comité d’organisation. Plusieurs artistes de renom venus de différentes contrées du continent ont fait vibrer le public brazzavillois au rythme de leurs sonorités. L’on peut citer entre autres, Doudou Copa, Fabregas, Werrasson, Zao, Roga Roga, Serges Beynaud, Zaïko Langa Langa, Tresor Mvoula. Les concerts se sont enchaînés plongeant le public dans une grande hystérie. La clôture de cette grand’messe de la musique africaine a été confiée à cet artiste dont la renommée transcende les frontières. Il s’agit de Koffi Olomidé qui se fait appeler, ‘’Marché central’’, ‘’le quadra koraman’’, ‘’Sarkozy’’, ‘’le grand Mopao’’. Pendant environ une heure et demie, il a tenu le stade en haleine accompagné de la sulfureuse Cindy le cœur à la voix de rossignol. C’est sur une note de véritable allegresse que le rideau est tombé sur la 10e édition du FESPAM. Rendez-vous est pris dans deux années pour une autre édition plus époustouflante.
Hermann Djea, Envoyé spécial à Brazzaville
Paru dans le Diasporas-News n°66 de Septembre 2015
Festival riche en sonorités
Après une cérémonie d’ouverture réussie, le stade Félix Eboué a fait son plein durant les cinq jours de gaieté offerts par le comité d’organisation. Plusieurs artistes de renom venus de différentes contrées du continent ont fait vibrer le public brazzavillois au rythme de leurs sonorités. L’on peut citer entre autres, Doudou Copa, Fabregas, Werrasson, Zao, Roga Roga, Serges Beynaud, Zaïko Langa Langa, Tresor Mvoula. Les concerts se sont enchaînés plongeant le public dans une grande hystérie. La clôture de cette grand’messe de la musique africaine a été confiée à cet artiste dont la renommée transcende les frontières. Il s’agit de Koffi Olomidé qui se fait appeler, ‘’Marché central’’, ‘’le quadra koraman’’, ‘’Sarkozy’’, ‘’le grand Mopao’’. Pendant environ une heure et demie, il a tenu le stade en haleine accompagné de la sulfureuse Cindy le cœur à la voix de rossignol. C’est sur une note de véritable allegresse que le rideau est tombé sur la 10e édition du FESPAM. Rendez-vous est pris dans deux années pour une autre édition plus époustouflante.
Hermann Djea, Envoyé spécial à Brazzaville
Paru dans le Diasporas-News n°66 de Septembre 2015