Le groupe Air France-KLM a annoncé vendredi de "solides résultats" pour 2017 portés par la reprise de la demande, notamment sur l'Asie et l'Amérique latine, mais il doit compter sur une grève imminente sur fond de revendications salariales.
Le groupe a affiché un bénéfice d'exploitation en hausse de 42% pour 2017 à 1,488 milliard. Il a cependant enregistré une perte nette de 274 millions d'euros liée à une opération comptable après un changement de régime des fonds de pension aux Pays Bas.
"Air France-KLM clôture l'année 2017 avec de solides résultats, dans un environnement économique porteur", a déclaré le PDG du groupe Jean-Marc Janaillac cité dans un communiqué.
Anticipant l'annonce de bons résultats pour 2017, dix syndicats d'Air France, dont ceux représentant les pilotes, ont appelé à une journée de grève le 22 février pour réclamer une augmentation générale de 6% en 2018, "au titre de l'inflation perdue" depuis six ans.
Sur le plan du trafic, les routes transatlantiques et le réseau moyen-courrier "ont bénéficié d'une demande particulièrement forte, avec des augmentations de trafic de 6,1% et 7,4% respectivement", a souligné le groupe.
"La reprise de la demande sur l’Asie et l’Amérique latine a eu une incidence nettement positive sur la recette unitaire de ces réseaux, avec des augmentations de 6,5% et 8,3% à change constant", note-t-il.
Dans le contexte d'un trafic mondial en croissance permanente, Air France-KLM prévoit d'augmenter sa capacité en 2018 "entre 3% et 4% en sièges-kilomètres offerts (SKO)". Pour Transavia, la low-cost du groupe, la croissance des capacités est estimée entre 6 et 7%.
"Nous allons continuer à croître là où il y a de la demande sur l'ensemble des réseaux long-courrier" mais le groupe sera "plus prudent sur le court-courrier", les lignes intérieures en France touchées par les effets de l'arrivée en 2017 du TGV à Bordeaux et en Bretagne et la concurrence des compagnies low-cost, a expliqué Frédéric Gagey, le directeur financier du groupe, au cours d'un entretien téléphonique avec des journalistes.
- Nouvelle forme de concurrence -
Le groupe est également confronté "à une nouvelle forme de concurrence", celle des low-cost long-courrier, a-t-il constaté.
"On ne va pas du tout traiter cela avec désintérêt", a-t-il poursuivi soulignant l'environnement "extrêmement concurrentiel dans l'aérien".
Pour répondre à la concurrence féroce des low-cost mais aussi des compagnies du Golfe, le groupe a renforcé et élargi en 2017 son réseau d'alliances et créé une nouvelle compagnie, Joon, présentée comme un outil de reconquête du trafic perdu, grâce à ses coûts de fonctionnement réduits.
M. Gagey s'est par ailleurs félicité du "désendettement important du groupe", le ratio de la dette nette ajustée sur l'Ebitda (le résultat brut d'exploitation) étant passé de 2,9 en 2016 à 2,1 en 2017, contre 5,7 en 2011.
"Nous allons continuer à investir notamment en avions" en restant "entre 2 milliards et 2,5 milliards d'investissement", a-t-il ajouté.
"En ce début d’année 2018, dans un contexte de hausse des prix du pétrole et de concurrence toujours plus intense, nous poursuivrons l’offensive, travaillerons sur notre compétitivité et la réduction de nos coûts unitaires et capitaliserons sur les réalisations de 2017 pour maintenir une dynamique de croissance rentable", a souligné pour sa part M. Janaillac.
Les revenus de l’activité Maintenance ont été stables en 2017, avec un chiffre d'affaire total de 4,177 milliards d'euros (-0,1%).
L'activité Cargo a progressé de 1,8% sur l'ensemble de l'année notamment en raison de la demande en provenance et à destination de l'Asie depuis début 2017 et en provenance d'Amérique Latine au second semestre 2017, selon le groupe.
"Air France-KLM clôture l'année 2017 avec de solides résultats, dans un environnement économique porteur", a déclaré le PDG du groupe Jean-Marc Janaillac cité dans un communiqué.
Anticipant l'annonce de bons résultats pour 2017, dix syndicats d'Air France, dont ceux représentant les pilotes, ont appelé à une journée de grève le 22 février pour réclamer une augmentation générale de 6% en 2018, "au titre de l'inflation perdue" depuis six ans.
Sur le plan du trafic, les routes transatlantiques et le réseau moyen-courrier "ont bénéficié d'une demande particulièrement forte, avec des augmentations de trafic de 6,1% et 7,4% respectivement", a souligné le groupe.
"La reprise de la demande sur l’Asie et l’Amérique latine a eu une incidence nettement positive sur la recette unitaire de ces réseaux, avec des augmentations de 6,5% et 8,3% à change constant", note-t-il.
Dans le contexte d'un trafic mondial en croissance permanente, Air France-KLM prévoit d'augmenter sa capacité en 2018 "entre 3% et 4% en sièges-kilomètres offerts (SKO)". Pour Transavia, la low-cost du groupe, la croissance des capacités est estimée entre 6 et 7%.
"Nous allons continuer à croître là où il y a de la demande sur l'ensemble des réseaux long-courrier" mais le groupe sera "plus prudent sur le court-courrier", les lignes intérieures en France touchées par les effets de l'arrivée en 2017 du TGV à Bordeaux et en Bretagne et la concurrence des compagnies low-cost, a expliqué Frédéric Gagey, le directeur financier du groupe, au cours d'un entretien téléphonique avec des journalistes.
- Nouvelle forme de concurrence -
Le groupe est également confronté "à une nouvelle forme de concurrence", celle des low-cost long-courrier, a-t-il constaté.
"On ne va pas du tout traiter cela avec désintérêt", a-t-il poursuivi soulignant l'environnement "extrêmement concurrentiel dans l'aérien".
Pour répondre à la concurrence féroce des low-cost mais aussi des compagnies du Golfe, le groupe a renforcé et élargi en 2017 son réseau d'alliances et créé une nouvelle compagnie, Joon, présentée comme un outil de reconquête du trafic perdu, grâce à ses coûts de fonctionnement réduits.
M. Gagey s'est par ailleurs félicité du "désendettement important du groupe", le ratio de la dette nette ajustée sur l'Ebitda (le résultat brut d'exploitation) étant passé de 2,9 en 2016 à 2,1 en 2017, contre 5,7 en 2011.
"Nous allons continuer à investir notamment en avions" en restant "entre 2 milliards et 2,5 milliards d'investissement", a-t-il ajouté.
"En ce début d’année 2018, dans un contexte de hausse des prix du pétrole et de concurrence toujours plus intense, nous poursuivrons l’offensive, travaillerons sur notre compétitivité et la réduction de nos coûts unitaires et capitaliserons sur les réalisations de 2017 pour maintenir une dynamique de croissance rentable", a souligné pour sa part M. Janaillac.
Les revenus de l’activité Maintenance ont été stables en 2017, avec un chiffre d'affaire total de 4,177 milliards d'euros (-0,1%).
L'activité Cargo a progressé de 1,8% sur l'ensemble de l'année notamment en raison de la demande en provenance et à destination de l'Asie depuis début 2017 et en provenance d'Amérique Latine au second semestre 2017, selon le groupe.