Championnes du monde ! Les battantes sont attendues en fin de matinée à l'aéroport de Roissy. Leur succès en finale face à la Norvège dimanche lance parfaitement le prochain grand rendez-vous du handball féminin français, l'Euro-2018, qui aura lieu dans l'Hexagone dans un an.
Cinq villes accueilleront le tournoi du 29 novembre au 16 décembre: Nancy, site des premiers matches des nouvelles médaillées d'or, Nantes, où elles disputeront le tour principal, Brest, Montbéliard et Paris. Les demi-finales et la finale se tiendront à Bercy et tout le monde espère bien sûr voir les Bleues décrocher un nouveau titre. Il sera d'autant plus alléchant qu'il sera accompagné d'un billet direct pour les jeux Olympiques de Tokyo en 2020, gage d'une préparation dans la sérénité.
C'est la rançon du succès, les attentes seront très élevées. "Championnes du monde ou pas, un Euro à la maison, c'est de la pression. Tout le monde voudra qu'on gagne, et maintenant encore plus!", reconnaît la capitaine Siraba Dembélé.
Pour le sélectionneur Olivier Krumbholz, il s'agira de "gérer intelligemment le succès, de gagner en confiance tout en gardant l'humilité et de continuer à travailler". "Parce que l'Euro sera très dur", prévenait-il déjà quelques minutes après la victoire d'Hambourg sur la Norvège (23-21).
Les perspectives sont bonnes car l'équipe n'est pas vieille. Aucune joueuse n'a prévu de prendre sa retraite, surtout pas la capitaine Siraba Dembélé. "Quand tu vois la moyenne d'âge, tu n'as pas du tout envie d'arrêter. J'en veux encore plus. Je veux continuer tant que je pourrai courir", dit l'ailière, une des plus âgées, à seulement 31 ans.
- La confiance au zénith -
De jeunes joueuses ont commencé à mettre le nez à la fenêtre pendant le Mondial et pourraient prendre une place prépondérante dès l'année prochaine. C'est le cas d'Orlane Kanor, 20 ans, qui a montré un culot monstre pour marquer deux buts cruciaux en finale.
"Orlane, je ne la connaissais que très peu, même si je la vois jouer avec Metz, a commenté Krumbholz. Je l'observe depuis maintenant trois semaines et je vois une jeune fille intelligente, stable, qui gère ses émotions et qui fait ce qu'elle sait faire. Elle nous a soulagés en finale à un moment où on commençait à piocher. C'est très positif".
Il y a aussi Kalidiatou Niakaté (22 ans), qui a fait de belles choses au Mondial, Jannela Blonbou (19 ans), qui était en Allemagne mais n'a pas joué, et peut-être d'autres qui sortiront de l'équipe championne d'Europe juniors l'été dernier.
La victoire a porté la confiance des Bleues à un niveau inégalé, d'autant qu'elle a été remportée, avec la manière, sur la Norvège, la grande nation du handball féminin qui battait tout le temps la France.
- Un grand plan pour Paris-2024 -
"Avoir prouvé qu'on pouvait battre la Norvège, ça fait du bien à l'ego et ça va nous faire passer un cap, nous ouvrir à plein de choses. Ca nous fait un bien fou psychologiquement. On n'aura plus peur. Elles commenceront, elles, à avoir un peu peur et ça va les calmer un peu aussi", a dit la demi-centre Estelle Nzé-Minko, comme si elle anticipait un nouveau choc avec les Scandinaves.
Pourtant, Siraba Dembélé en est convaincue, il y a encore de la place pour progresser. "Ce qui me donne de l'espoir et de l'enthousiasme c'est que, même si on est championne du monde, on peut jouer encore beaucoup mieux. On est à 65 ou 70% de ce qu'on peut faire. En défense, il n'y a rien à dire, je pense qu'on est les meilleures du monde. Par contre en attaque on peut s'améliorer."
Au-delà de 2018, Krumbholz est persuadé que la France continuera à compter dans le hand féminin. "Même si on sera peut-être un peu tendu sur un ou deux postes dans les deux ou trois ans à venir, on gardera une équipe très solide. On lancera un grand plan pour préparer les JO-2024 qui seront la compétition du siècle", dit-il.
C'est la rançon du succès, les attentes seront très élevées. "Championnes du monde ou pas, un Euro à la maison, c'est de la pression. Tout le monde voudra qu'on gagne, et maintenant encore plus!", reconnaît la capitaine Siraba Dembélé.
Pour le sélectionneur Olivier Krumbholz, il s'agira de "gérer intelligemment le succès, de gagner en confiance tout en gardant l'humilité et de continuer à travailler". "Parce que l'Euro sera très dur", prévenait-il déjà quelques minutes après la victoire d'Hambourg sur la Norvège (23-21).
Les perspectives sont bonnes car l'équipe n'est pas vieille. Aucune joueuse n'a prévu de prendre sa retraite, surtout pas la capitaine Siraba Dembélé. "Quand tu vois la moyenne d'âge, tu n'as pas du tout envie d'arrêter. J'en veux encore plus. Je veux continuer tant que je pourrai courir", dit l'ailière, une des plus âgées, à seulement 31 ans.
- La confiance au zénith -
De jeunes joueuses ont commencé à mettre le nez à la fenêtre pendant le Mondial et pourraient prendre une place prépondérante dès l'année prochaine. C'est le cas d'Orlane Kanor, 20 ans, qui a montré un culot monstre pour marquer deux buts cruciaux en finale.
"Orlane, je ne la connaissais que très peu, même si je la vois jouer avec Metz, a commenté Krumbholz. Je l'observe depuis maintenant trois semaines et je vois une jeune fille intelligente, stable, qui gère ses émotions et qui fait ce qu'elle sait faire. Elle nous a soulagés en finale à un moment où on commençait à piocher. C'est très positif".
Il y a aussi Kalidiatou Niakaté (22 ans), qui a fait de belles choses au Mondial, Jannela Blonbou (19 ans), qui était en Allemagne mais n'a pas joué, et peut-être d'autres qui sortiront de l'équipe championne d'Europe juniors l'été dernier.
La victoire a porté la confiance des Bleues à un niveau inégalé, d'autant qu'elle a été remportée, avec la manière, sur la Norvège, la grande nation du handball féminin qui battait tout le temps la France.
- Un grand plan pour Paris-2024 -
"Avoir prouvé qu'on pouvait battre la Norvège, ça fait du bien à l'ego et ça va nous faire passer un cap, nous ouvrir à plein de choses. Ca nous fait un bien fou psychologiquement. On n'aura plus peur. Elles commenceront, elles, à avoir un peu peur et ça va les calmer un peu aussi", a dit la demi-centre Estelle Nzé-Minko, comme si elle anticipait un nouveau choc avec les Scandinaves.
Pourtant, Siraba Dembélé en est convaincue, il y a encore de la place pour progresser. "Ce qui me donne de l'espoir et de l'enthousiasme c'est que, même si on est championne du monde, on peut jouer encore beaucoup mieux. On est à 65 ou 70% de ce qu'on peut faire. En défense, il n'y a rien à dire, je pense qu'on est les meilleures du monde. Par contre en attaque on peut s'améliorer."
Au-delà de 2018, Krumbholz est persuadé que la France continuera à compter dans le hand féminin. "Même si on sera peut-être un peu tendu sur un ou deux postes dans les deux ou trois ans à venir, on gardera une équipe très solide. On lancera un grand plan pour préparer les JO-2024 qui seront la compétition du siècle", dit-il.