Le procureur de la République de Bordeaux, Marie-Madeleine Alliot, a requis mercredi des "peines de principe" d'au moins 1.500 euros d'amende contre l'ex-majordome de Liliane Bettencourt, qui avait enregistré sa patronne à son insu dans son bureau, et cinq journalistes, qui avaient diffusé des retranscriptions de ces enregistrements.
![Procès Bettencourt: amendes Procès Bettencourt: amendes](http://www.diasporas-news.com/photo/art/default/8477158-13320589.jpg?v=1446660009)
Au terme d'un long réquisitoire, le procureur a estimé que "l'infraction d'atteinte à l'intimité de la vie privée" de la milliardaire était "parfaitement caractérisée" pour l'ex-majordome Pascal Bonnefoy, comme pour les journalistes du Point et de Mediapart.
Mme Alliot a donc demandé au tribunal correctionnel "une déclaration de culpabilité" pour les six prévenus, avec "des peines de principe qui ne sauraient être inférieures à 1.500 euros d'amende".
"Les actes sont illégaux, mais les enregistrements ont été validés comme moyens de preuve" par la justice, "c'est un élément qui doit entrer en ligne de compte dans la sanction", a-t-elle expliqué.
"Il ne s'agit pas de mettre en difficulté financière" des organes des presse ou M. Bonnefoy, "il s'agit simplement de rappeler que la liberté d'expression n'est pas absolue", a souligné Mme Alliot.
Pour l'ex-majordome des Bettencourt, le procureur a estimé que "l'intention et la volonté d'agir ne prêtent pas au débat". Et, "dans un premier temps, c'est pour la défense de vos intérêts que vous avez agi", même si "on peut considérer que ces enregistrements ont été utiles et ont servi les intérêts de Mme Bettencourt", a-t-elle souligné en se tournant vers le prévenu.
S'adressant ensuite aux journalistes Fabrice Arfi, Fabrice Lhomme et Edwy Plenel pour Mediapart, ainsi qu'à Hervé Gattegno pour Le Point (le directeur de publication de l'époque, Franz-Olivier Giesbert, était absent), elle a souligné que tous les éléments utilisés dans leurs publications respectives, relatifs notamment à l'état de santé de la milliardaire, avaient également "attenté à l'intimité de la vie privée" de Mme Bettencourt.
L'héritière de L'Oréal, 93 ans et aujourd'hui sous tutelle, était partie civile dans ce procès et représentée par l'un de ses tuteurs, Olivier Pelat.
Mme Alliot a donc demandé au tribunal correctionnel "une déclaration de culpabilité" pour les six prévenus, avec "des peines de principe qui ne sauraient être inférieures à 1.500 euros d'amende".
"Les actes sont illégaux, mais les enregistrements ont été validés comme moyens de preuve" par la justice, "c'est un élément qui doit entrer en ligne de compte dans la sanction", a-t-elle expliqué.
"Il ne s'agit pas de mettre en difficulté financière" des organes des presse ou M. Bonnefoy, "il s'agit simplement de rappeler que la liberté d'expression n'est pas absolue", a souligné Mme Alliot.
Pour l'ex-majordome des Bettencourt, le procureur a estimé que "l'intention et la volonté d'agir ne prêtent pas au débat". Et, "dans un premier temps, c'est pour la défense de vos intérêts que vous avez agi", même si "on peut considérer que ces enregistrements ont été utiles et ont servi les intérêts de Mme Bettencourt", a-t-elle souligné en se tournant vers le prévenu.
S'adressant ensuite aux journalistes Fabrice Arfi, Fabrice Lhomme et Edwy Plenel pour Mediapart, ainsi qu'à Hervé Gattegno pour Le Point (le directeur de publication de l'époque, Franz-Olivier Giesbert, était absent), elle a souligné que tous les éléments utilisés dans leurs publications respectives, relatifs notamment à l'état de santé de la milliardaire, avaient également "attenté à l'intimité de la vie privée" de Mme Bettencourt.
L'héritière de L'Oréal, 93 ans et aujourd'hui sous tutelle, était partie civile dans ce procès et représentée par l'un de ses tuteurs, Olivier Pelat.