Le chômage a continué de reculer au début de l'année 2017, atteignant son plus bas niveau depuis 2012, signe que François Hollande a laissé à Emmanuel Macron un marché de l'emploi qui "va mieux" même si la situation reste fragile.
Le taux de chômage a baissé de 0,4 point au premier trimestre 2017, pour s'établir à 9,3% de la population active en métropole et 9,6% pour tout le pays, a annoncé l'Insee jeudi. Cet indicateur, mesuré selon les normes du Bureau international du travail (BIT), seules reconnues à l'international, retrouve son niveau du début de mandat de Hollande en métropole (9,3% au 2e trimestre 2012), et est même inférieur en France entière (9,7% au 2e trimestre 2012).
Au sens de l'Insee, le chômage n'a donc pas augmenté sur l'ensemble du quinquennat Hollande. La décrue du premier trimestre intervient après deux années consécutives de légère baisse, dont un recul de 0,2 point en 2016.
L'institut national de la statistique a comptabilisé 2,7 millions de chômeurs en France métropolitaine, soit une diminution de 115.000 sur le premier trimestre. Le nombre de chômeurs inscrits à Pôle emploi, lui, s'élevait fin mars à 3,51 millions après avoir enregistré l'une des pires hausses mensuelles du quinquennat Hollande pour cet indicateur, réputé plus volatil que celui de l'Insee mais davantage commenté.
Après le coup dur de mars, le recul du taux de chômage annoncé jeudi vient donc conclure sur une note plus douce le mandat de l'ex-président, dont la promesse d'inversion de la courbe a fini par se concrétiser avec trois ans de retard.
"Que le nombre de demandeurs d'emploi soit aujourd'hui encore trop élevé, personne ne peut le contester. Mais je le dis sans sourciller: nous vous passons les commandes d'un pays qui se porte bien mieux qu'il y a cinq ans", a déclaré mercredi l'ex-ministre du Travail, Myriam El Khomri, en passant les clés de son ministère à Muriel Pénicaud.
- Hausse du 'halo' du chômage -
Le chômage reste massif et le marché de l'emploi fragile. Malgré une nette reprise des créations d'emploi privé depuis deux ans, dont 198.300 sur la seule année écoulée, le secteur marchand est encore en deçà de son niveau d'avant la crise de 2008 et donc insuffisant, en raison du dynamisme de la population active, pour faire baisser significativement le chômage.
Le nouveau président Emmanuel Macron vise un taux de 7% de chômage en 2022.
La décrue enregistrée en ce début d'année a surtout profité aux jeunes (-1,5% sur le trimestre, -2,6% sur un an) et aux personnes de 25 à 49 ans (-0,4% sur le trimestre, -0,6% sur un an) mais le chômage est resté stable pour celles de 50 ans et plus, détaille l'Insee.
Quant au chômage de longue durée, il a frappé 4,1% de la population active, en très léger recul (-0,1% par rapport au trimestre précédent, et -0,2% sur un an): au total, 1,2 million de personnes déclarent rechercher un emploi depuis au moins un an.
Signe plus inquiétant: le "halo du chômage", lui, a augmenté de 20.000 personnes au premier trimestre et de 58.000 sur un an: au total 1,5 million de personnes souhaitent travailler mais ne sont pas comptabilisées comme chômeurs au sens du BIT car elles ne cherchent pas activement un emploi, notamment par découragement, ou ne sont pas disponibles immédiatement pour travailler.
Le nombre de personnes en sous-emploi, principalement des personnes à temps partiel qui souhaiteraient travailler plus, est demeuré stable au début de l'année (6,2% des personnes en emploi), et a légèrement reflué sur un an (-0,2%).
En revanche, le taux d'emploi en CDD ou en intérim augmente, s'établissant à 7,8%, soit une hausse de 0,3 point par rapport au trimestre précédent et de 0,5 point sur un an.
Au sens de l'Insee, le chômage n'a donc pas augmenté sur l'ensemble du quinquennat Hollande. La décrue du premier trimestre intervient après deux années consécutives de légère baisse, dont un recul de 0,2 point en 2016.
L'institut national de la statistique a comptabilisé 2,7 millions de chômeurs en France métropolitaine, soit une diminution de 115.000 sur le premier trimestre. Le nombre de chômeurs inscrits à Pôle emploi, lui, s'élevait fin mars à 3,51 millions après avoir enregistré l'une des pires hausses mensuelles du quinquennat Hollande pour cet indicateur, réputé plus volatil que celui de l'Insee mais davantage commenté.
Après le coup dur de mars, le recul du taux de chômage annoncé jeudi vient donc conclure sur une note plus douce le mandat de l'ex-président, dont la promesse d'inversion de la courbe a fini par se concrétiser avec trois ans de retard.
"Que le nombre de demandeurs d'emploi soit aujourd'hui encore trop élevé, personne ne peut le contester. Mais je le dis sans sourciller: nous vous passons les commandes d'un pays qui se porte bien mieux qu'il y a cinq ans", a déclaré mercredi l'ex-ministre du Travail, Myriam El Khomri, en passant les clés de son ministère à Muriel Pénicaud.
- Hausse du 'halo' du chômage -
Le chômage reste massif et le marché de l'emploi fragile. Malgré une nette reprise des créations d'emploi privé depuis deux ans, dont 198.300 sur la seule année écoulée, le secteur marchand est encore en deçà de son niveau d'avant la crise de 2008 et donc insuffisant, en raison du dynamisme de la population active, pour faire baisser significativement le chômage.
Le nouveau président Emmanuel Macron vise un taux de 7% de chômage en 2022.
La décrue enregistrée en ce début d'année a surtout profité aux jeunes (-1,5% sur le trimestre, -2,6% sur un an) et aux personnes de 25 à 49 ans (-0,4% sur le trimestre, -0,6% sur un an) mais le chômage est resté stable pour celles de 50 ans et plus, détaille l'Insee.
Quant au chômage de longue durée, il a frappé 4,1% de la population active, en très léger recul (-0,1% par rapport au trimestre précédent, et -0,2% sur un an): au total, 1,2 million de personnes déclarent rechercher un emploi depuis au moins un an.
Signe plus inquiétant: le "halo du chômage", lui, a augmenté de 20.000 personnes au premier trimestre et de 58.000 sur un an: au total 1,5 million de personnes souhaitent travailler mais ne sont pas comptabilisées comme chômeurs au sens du BIT car elles ne cherchent pas activement un emploi, notamment par découragement, ou ne sont pas disponibles immédiatement pour travailler.
Le nombre de personnes en sous-emploi, principalement des personnes à temps partiel qui souhaiteraient travailler plus, est demeuré stable au début de l'année (6,2% des personnes en emploi), et a légèrement reflué sur un an (-0,2%).
En revanche, le taux d'emploi en CDD ou en intérim augmente, s'établissant à 7,8%, soit une hausse de 0,3 point par rapport au trimestre précédent et de 0,5 point sur un an.