Un attentat a fait au moins un mort et plusieurs blessés graves mercredi à Londres, où un homme a selon des témoins lancé sa voiture contre la foule sur un pont menant au Parlement, et poignardé un policier avant d'être blessé par la police.
"Une femme est décédée et d'autres personnes ont été blessées, certaines souffrant de blessures très graves", a annoncé l'agence de presse Press Association, citant un médecin de l'hôpital St Thomas. La police n'a pas confirmé dans l'immédiat.
L'attaque est survenue le jour même où la Belgique commémorait les attentats qui avaient fait 32 morts à Bruxelles il y a un an, le 22 mars 2016. Elle rappelle les attentats de Nice (84 morts) et Berlin (12 morts), également en 2016, commis en lançant un camion contre la foule, et s'inscrit dans un contexte de menace terroriste en Europe, notamment des jihadistes du groupe Etat islamique (EI).
Trois éléves français du lycée Saint-Joseph de Concarneau figurent parmi les blessés, a indique ministre français des Affaires étrangères. Le président François Hollande a exprimé la solidarité et le soutien de la France aux Britanniques.
"Nous déplorons plusieurs blessés, dont des officiers de police. Mais je ne peux confirmer à ce stade ni le nombre ni la nature des blessures", a indiqué le commandant de police BJ Harrington dans une déclaration devant Scotland Yard.
"L'enquête a été confiée au commandement anti-terroriste" et des "policiers supplémentaires seront déployés ce (mercredi) soir" dans les rues de Londres, a ajouté le commandant, appelant la population à la vigilance.
L'attaque, que Scotland Yard à qualifiée de "terroriste jusqu'à preuve du contraire", a eu lieu en début d'après-midi devant le Parlement de Westminster, en plein cœur de Londres, où la Première ministre Theresa May venait de s'exprimer devant les députés.
Selon plusieurs témoins, l'assaillant présumé a d'abord renversé plusieurs piétons sur le pont de Westminster menant au Parlement et à Big Ben, attraction touristique majeure de la capitale britannique.
"Au moins dix personnes ont été soignées sur Westminster Bridge", ont annoncé les services ambulanciers de Londres. Une femme, qui a sauté dans la Tamise pour échapper au véhicule, a été repêchée grièvement blessée, selon plusieurs médias.
- Les députés évacués -
Présent sur les lieux, l'ancien ministre polonais des Affaires étrangères Radoslaw Sikorski a filmé des personnes allongées par terre et partagé les images sur Twitter. "Une voiture sur Westminster Bridge vient juste de faucher au moins cinq personnes", a-t-il écrit.
Après avoir embouti son SUV gris sur le bas-côté de la rue, l'homme est sorti de la voiture et a couru vers les grilles du Parlement tout proche du pont, avant de poignarder un policier. La police a fait feu sur lui alors qu'il essayait de s'attaquer à un deuxième officier.
Des photos, prises par un journaliste politique, Rupert Myers, montrent le député conservateur Tobias Ellwood pratiquant un massage cardiaque sur le policier blessé.
"Nous étions en train de prendre des photos de Big Ben lorsque tout le monde s'est mis à courir, nous avons vu un homme d'une quarantaine d'année portant un couteau d'environ vingt centimètres. Ensuite on a entendu trois coups de feu. Nous avons traversé la rue et on a vu l'homme en sang par terre", a raconté Jayne Wilkinson à l'agence britannique Press Association.
"J'ai clairement entendu des coups de feu. J'ai vu tomber quelqu'un habillé en noir. Je pense que c'était un policier", a déclaré à l'AFP une employée du Parlement qui a vu la scène depuis son bureau.
-Réunion de crise-
Les députés ont aussitôt été confinés à l'intérieur du Parlement avant d'être évacués un peu plus tard vers les locaux de Scotland Yard, situés à proximité, escortés par des policiers lourdement armés.
La Première ministre Theresa May "va bien", a indiqué un porte-parole du 10, Downing Street. Il a refusé de confimer si Mme May se trouvait encore sur place. Des photos la montrent quittant le Parlement à grande vitesse à bord de sa voiture officielle.
La Première ministre devait présider dans la soirée une réunion de crise interministérielle Cobra, ont indiqué ses services.
L'attaque a mobilisé un hélicoptère de secours et de nombreuses ambulances.
La station de métro de Westminster a été fermée et la grande roue du London Eye était toujours à l'arrêt mercredi en fin d'après-midi.
Au Parlement écossais à Édimbourg, les débats sur un référendum d'indépendance ont été suspendus sine die après l'attentat à Londres.
Le niveau d'alerte terroriste au Royaume-Uni est fixé depuis août 2014 à "grave", le quatrième sur une échelle de 5. A la suite des attentats de novembre 2015 en France, la police avait annoncé le déploiement de 600 policiers armés supplémentaires à Londres, portant leur nombre à 2.800.
Scotland Yard a annoncé début mars que les services de sécurité britanniques avaient "déjoué treize tentatives d'attentat terroriste depuis juin 2013".
L'attaque est survenue le jour même où la Belgique commémorait les attentats qui avaient fait 32 morts à Bruxelles il y a un an, le 22 mars 2016. Elle rappelle les attentats de Nice (84 morts) et Berlin (12 morts), également en 2016, commis en lançant un camion contre la foule, et s'inscrit dans un contexte de menace terroriste en Europe, notamment des jihadistes du groupe Etat islamique (EI).
Trois éléves français du lycée Saint-Joseph de Concarneau figurent parmi les blessés, a indique ministre français des Affaires étrangères. Le président François Hollande a exprimé la solidarité et le soutien de la France aux Britanniques.
"Nous déplorons plusieurs blessés, dont des officiers de police. Mais je ne peux confirmer à ce stade ni le nombre ni la nature des blessures", a indiqué le commandant de police BJ Harrington dans une déclaration devant Scotland Yard.
"L'enquête a été confiée au commandement anti-terroriste" et des "policiers supplémentaires seront déployés ce (mercredi) soir" dans les rues de Londres, a ajouté le commandant, appelant la population à la vigilance.
L'attaque, que Scotland Yard à qualifiée de "terroriste jusqu'à preuve du contraire", a eu lieu en début d'après-midi devant le Parlement de Westminster, en plein cœur de Londres, où la Première ministre Theresa May venait de s'exprimer devant les députés.
Selon plusieurs témoins, l'assaillant présumé a d'abord renversé plusieurs piétons sur le pont de Westminster menant au Parlement et à Big Ben, attraction touristique majeure de la capitale britannique.
"Au moins dix personnes ont été soignées sur Westminster Bridge", ont annoncé les services ambulanciers de Londres. Une femme, qui a sauté dans la Tamise pour échapper au véhicule, a été repêchée grièvement blessée, selon plusieurs médias.
- Les députés évacués -
Présent sur les lieux, l'ancien ministre polonais des Affaires étrangères Radoslaw Sikorski a filmé des personnes allongées par terre et partagé les images sur Twitter. "Une voiture sur Westminster Bridge vient juste de faucher au moins cinq personnes", a-t-il écrit.
Après avoir embouti son SUV gris sur le bas-côté de la rue, l'homme est sorti de la voiture et a couru vers les grilles du Parlement tout proche du pont, avant de poignarder un policier. La police a fait feu sur lui alors qu'il essayait de s'attaquer à un deuxième officier.
Des photos, prises par un journaliste politique, Rupert Myers, montrent le député conservateur Tobias Ellwood pratiquant un massage cardiaque sur le policier blessé.
"Nous étions en train de prendre des photos de Big Ben lorsque tout le monde s'est mis à courir, nous avons vu un homme d'une quarantaine d'année portant un couteau d'environ vingt centimètres. Ensuite on a entendu trois coups de feu. Nous avons traversé la rue et on a vu l'homme en sang par terre", a raconté Jayne Wilkinson à l'agence britannique Press Association.
"J'ai clairement entendu des coups de feu. J'ai vu tomber quelqu'un habillé en noir. Je pense que c'était un policier", a déclaré à l'AFP une employée du Parlement qui a vu la scène depuis son bureau.
-Réunion de crise-
Les députés ont aussitôt été confinés à l'intérieur du Parlement avant d'être évacués un peu plus tard vers les locaux de Scotland Yard, situés à proximité, escortés par des policiers lourdement armés.
La Première ministre Theresa May "va bien", a indiqué un porte-parole du 10, Downing Street. Il a refusé de confimer si Mme May se trouvait encore sur place. Des photos la montrent quittant le Parlement à grande vitesse à bord de sa voiture officielle.
La Première ministre devait présider dans la soirée une réunion de crise interministérielle Cobra, ont indiqué ses services.
L'attaque a mobilisé un hélicoptère de secours et de nombreuses ambulances.
La station de métro de Westminster a été fermée et la grande roue du London Eye était toujours à l'arrêt mercredi en fin d'après-midi.
Au Parlement écossais à Édimbourg, les débats sur un référendum d'indépendance ont été suspendus sine die après l'attentat à Londres.
Le niveau d'alerte terroriste au Royaume-Uni est fixé depuis août 2014 à "grave", le quatrième sur une échelle de 5. A la suite des attentats de novembre 2015 en France, la police avait annoncé le déploiement de 600 policiers armés supplémentaires à Londres, portant leur nombre à 2.800.
Scotland Yard a annoncé début mars que les services de sécurité britanniques avaient "déjoué treize tentatives d'attentat terroriste depuis juin 2013".