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Rencontre avec l’ex international Ghanéen James Smith (ex-sociétaire de l’Africa Sports d’Abidjan)

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« La Côte d’ivoire reste ma deuxième nation grâce à l’Africa Sports et à un homme, Monsieur Simplice DE MESSE ZINSOU » L’international Ghanéen James Smith, ex- sociétaire de l’Africa Sports d’Abidjan (1988- 1993) nous parle dans cet entretien qu’il a bien voulu nous accorder de sa nouvelle vie, de ses ex -dirigeants et du football Ivoirien, sans oublier ses ex-coéquipiers.
Rencontre avec l’ex international Ghanéen James Smith (ex-sociétaire de l’Africa Sports d’Abidjan)
Monsieur James Smith, beaucoup de jeunes Ivoiriens  et supporters de l’Africa  Sport  où vous avez évolué ne vous connaissent pas. Quels souvenirs  gardez-vous  de votre passage  en Côte d’ivoire, en parlant de l’Africa Sports d’Abidjan ?
Je vous remercie de cet entretien. Depuis  mon passage à l’Africa Sports, c’est la première fois qu’une presse  me donne l’opportunité de parler de ce grand souvenir.  Pour moi la Côte d’ivoire reste ma deuxième nation, grâce à mon passage à l’Africa Sports et surtout  grâce à un homme, que je n’oublierai  jamais, monsieur  Simplice DE MESSE ZINSOU.  Le président  ZINSOU était un  père pour moi. Il m’avait pris comme son fils, son petit frère, vraiment tout ce que vous pouvez imaginer. Ce Monsieur a fait de l’Africa sports d’Abidjan un grand club. Il  reste un souvenir inoubliable de ma vie, et de mon séjour Abidjanais.  Il a aidé ma famille sur tous les plans, vraiment il a fait beaucoup pour mes parents.  Sur le plan footballistique, c’est avec tristesse que je constate que l’Africa Sports ne brille plus sur le plan international.  A l’époque il y avait de grands joueurs à l’Africa sports, à l’Asec, au stade d’Abidjan, au Stella  Club d’Abidjan, et elles étaient les équipes phares  dont les joueurs  constituaient l’équipe nationale de Côte d’ivoire. A cette dernière Coupe d’Afrique des Nations au Gabon, j’ai regardé les matchs de la Côte d’Ivoire et son élimination prématurée. C’est  vraiment dommage. Aujourd’hui les gens  regardent l’argent, mais à l’époque c’était le vrai football. Je pourrais dire sans me tromper que ce n’est pas la côte d’ivoire que j’ai connue.
Dites-nous  quand est-ce que vous avez évolué à l’Africa Sports ?
J’ai évolué à l’Africa  Sports de 1988 jusqu’en 1993, presque six ans  de carrière au sein de ce club (Vert –Rouge). Ses six années à l’Africa Sport restent inoubliables dans ma mémoire. Vous  savez  l’Africa  Sports, c’est un Club qui a fait beaucoup pour moi.
Peut-on avoir  quelques grands noms avec qui vous avez évolué ?
Oui, c’est avec assez d’émotion que je me souviens encore de ces grands noms, qui jouaient vraiment au football. Je pourrais citer : Sékou Bamba, Pascal Miézan (Paix à leur âme), Serges Maguy,  Lago Patrice, Lignon Nagueu,  Guédé gba Ignace, l’international Nigérian qui était avec nous Feu Yekini Rashidi, sans oublier tous les autres que je ne peux citer ici. Vraiment ce fut une belle époque.  L’Africa Sports c’était une famille.
Si l’on disait M. James Smith, futur entraîneur de l’Africa Sports d’Abidjan, quel serait votre réaction ?
Je vous l’ai dit pour moi l’Africa Sports est comme une famille. Je serais très heureux  et prêt pour l’Africa Sports.  Vous savez souvent je fais des rêves dans lesquels je me retrouve en Côte d’ivoire, comme si c’était la réalité. Lorsque je me réveille, je suis en Italie. C’est vraiment quelque chose que je n’arrive pas à expliquer. Malheureusement, il  y a bien longtemps que je n’ai pas les nouvelles de l’Africa Sports.
Monsieur  James Smith, pouvez-vous nous parler  de votre nouvelle vie ?
En Italie, quand je suis arrivé, avec l’âge, j’avais déjà arrêté ma carrière de footballeur. Mais je suis toujours resté dans le domaine. J’ai eu à  encadrer des équipes de jeunes  espoirs, et des jeunes joueurs  Ghanéens qui évoluent pratiquement tous en Angleterre aujourd’hui.  Ensuite je me suis consacré au fil du temps à mes affaires  entre l’Italie  et le Ghana.  Même si je continue de m’entraîner  pour garder  la forme. 
Quelles relations  avez-vous avec la jeune génération  des joueurs Ghanéens ?
La jeune génération, pas trop de contacts, même si certains sont passés chez moi. Je suis resté plus en contact avec Appiah, qui  est lui aussi passé chez moi. Je l’avais pris comme  mon jeune frère, et c’est avec une grande satisfaction  que je l’ai vu faire une très belle carrière. Toutes les fois qu’il est de passage en Italie, il n’a jamais manqué de passer me saluer. C’est un garçon formidable et assez reconnaissant.
Au terme de notre  entretien  quel message avez –vous pour vos ex –dirigeants et supporters de l’Africa Sports ?
Je voudrais saluer toute l’équipe de l’Africa Sports d’Abidjan, depuis les dirigeants jusqu’aux joueurs et les nombreux supporters. Je voudrais leur dire que si Dieu le permet je passerai les saluer de vive voix  très prochainement.  Je voudrais saluer encore mon papa M. Simplice DE MESSE ZINSOU et sa famille  pour tout ce qu’ils ont fait pour moi. Que Dieu les bénisse et que vive l’Africa Sports d’autrefois.
Compte rendu  René Kouamé  (Italie)
Paru dans le Diasporas-News n°82 de Février 2017


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