Brazzaville avait globalement retrouvé le calme jeudi matin après les violences des deux jours précédents liées au référendum de dimanche qui pourrait permettre au président congolais Denis Sassou Nguesso de se représenter en 2016, selon la police et le correspondant de l'AFP.
"Toute la nuit a été calme. Jusqu'à ce matin, rien ne nous a été signalé de fâcheux. La ville est calme", a-t-on indiqué à l'AFP à la direction générale de la police. "Il n'y a pas de barricades, pas de rassemblement. Dans les quartiers sud et ouest, là où il y a eu des tensions, la vie reprend timidement", ailleurs, "tout est correct", a-t-on ajouté de même source.
Selon le correspondant de l'AFP à Brazzaville, la vie avait effectivement repris un cours normal dans les quartiers nord et le centre de la capitale.
Néanmoins, au commissariat central, le journaliste a pu voir arriver trois jeunes menottés escortés par des agents. Selon une source policière, ils ont été "surpris en train de replacer une barricade après avoir éventré des boutiques".
Selon plusieurs témoins, une station-service a par ailleurs été incendiée pendant la nuit dans le quartier Texaco (nord) mais le feu a pu être rapidement maîtrisé.
Comme mardi et mercredi, l'internet mobile, les services de minimessages (SMS) et le signal local en FM de la radio française RFI - une des stations les plus écoutées du pays - étaient coupés jeudi matin.
Dans un communiqué lu à la radio publique, le Conseil supérieur de la liberté de la communication (CSLC) a fait savoir que le signal de Radio Forum pour les droits de l'Homme, une station locale, et celui de RFI avaient "été suspendus jusqu'à nouvel ordre pour diffusion d'informations mensongères".
Brazzaville et Pointe-Noire ont été le théâtre mardi d'affrontements meurtriers entre forces de l'ordre et manifestants opposés au référendum de dimanche. Mercredi quelques échauffourées ont eu lieu apparemment sans faire de blessés.
Selon les autorités, quatre personnes ont été tuées mardi, mais la Fédération internationale des ligues des droits de l'Homme (FIDH) estime que cinq civils "au moins" ont été tués ce jour-là et une coalition d'opposition a avancé un bilan d'une vingtaine de morts.
Les opposants au référendum qualifient de "coup d’État constitutionnel" cette consultation sur un projet de nouvelle constitution faisant sauter les deux verrous empêchant M. Sassou - qui cumule plus de 30 ans de pouvoir à la tête du pays - de briguer un troisième mandat en 2016.
Selon le correspondant de l'AFP à Brazzaville, la vie avait effectivement repris un cours normal dans les quartiers nord et le centre de la capitale.
Néanmoins, au commissariat central, le journaliste a pu voir arriver trois jeunes menottés escortés par des agents. Selon une source policière, ils ont été "surpris en train de replacer une barricade après avoir éventré des boutiques".
Selon plusieurs témoins, une station-service a par ailleurs été incendiée pendant la nuit dans le quartier Texaco (nord) mais le feu a pu être rapidement maîtrisé.
Comme mardi et mercredi, l'internet mobile, les services de minimessages (SMS) et le signal local en FM de la radio française RFI - une des stations les plus écoutées du pays - étaient coupés jeudi matin.
Dans un communiqué lu à la radio publique, le Conseil supérieur de la liberté de la communication (CSLC) a fait savoir que le signal de Radio Forum pour les droits de l'Homme, une station locale, et celui de RFI avaient "été suspendus jusqu'à nouvel ordre pour diffusion d'informations mensongères".
Brazzaville et Pointe-Noire ont été le théâtre mardi d'affrontements meurtriers entre forces de l'ordre et manifestants opposés au référendum de dimanche. Mercredi quelques échauffourées ont eu lieu apparemment sans faire de blessés.
Selon les autorités, quatre personnes ont été tuées mardi, mais la Fédération internationale des ligues des droits de l'Homme (FIDH) estime que cinq civils "au moins" ont été tués ce jour-là et une coalition d'opposition a avancé un bilan d'une vingtaine de morts.
Les opposants au référendum qualifient de "coup d’État constitutionnel" cette consultation sur un projet de nouvelle constitution faisant sauter les deux verrous empêchant M. Sassou - qui cumule plus de 30 ans de pouvoir à la tête du pays - de briguer un troisième mandat en 2016.